Les sous-titres pour tout comprendre

Situation

Je suis sourde, je regarde une vidéo, j’active les sous-titres. Ils sont de couleur blanc et s’incrustent directement au bas de la page sur les images. Lorsque l’image est trop claire, ça devient illisible. Cela me pose un problème de compréhension de l’œuvre.

L’information

Une vidéo doit toujours être sous-titrée. C’est une obligation légale. S’ils sont nécessaires aux personnes sourdes ou malentendantes, ils sont aussi utiles aux personnes préférant le texte écrit, et celles qui ne comprennent pas bien la langue parlée.

Les sous-titres doivent restituer au format texte, l’ensemble des contenus audio véhiculés par la vidéo ainsi que les bruits signifiants, comme des sirènes de pompier, des cris… À tout moment, le lecteur doit savoir qui parle. 

Les sous-titres s’affichent sur la vidéo et sont synchronisés avec l’audio.

Il est nécessaire de laisser au lecteur suffisamment de temps pour les lire.

Le spectateur doit avoir le choix d’activer ou non les sous-titres et la possibilité de pouvoir choisir de les grossir ou pas, d’appliquer des styles de couleur, car toute information doit pouvoir être lisible.

Nos recommandations

Choisissez une police adaptée, ni trop condensée, ni trop large.

Pensez à bien contraster les couleurs entre les sous-titres et leur arrière-plan pour une meilleure lisibilité, en utilisant par exemple un bandeau sombre pour une écriture blanche.         

Ne dépassez pas deux lignes.

Proscrivez tous les artifices qui permettent de pointer le mot qui est prononcé (comme l’apparition des mots en même temps que la prononciation, ou leur mise en valeur par une taille ou une couleur différente). C’est au lecteur de choisir sa vitesse de lecture, on ne doit pas l’imposer.

Ne vous contentez pas uniquement des sous-titres automatiques : ils comportent des erreurs qui doivent être corrigées par une intervention humaine.

Pour aller plus loin

Statut

Envoyée aux personnels : le 16 juin 2025

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