Master Biodiversité Écologie Évolution (BEE) | Biodiversité Écosystèmes Tropicaux -Terrestres
RNCP: 39185
- Parcours : Biodiversité Écosystèmes Tropicaux Terrestres (BEST-T)
- Domaine : STS (Sciences, technologies et santé)
- Type de formation : Master
- Crédits ECTS 120
- Niveau d'études en fin de formation Baccalauréat + 5 ou équivalent
- Régime de la formation formation initiale
- Formation en alternance non
- Lieux de la formation Campus du Tampon
Résumé de la formation
Le parcours Biodiversité Écosystèmes Tropicaux – Terrestres (BEST-T) du Master Biodiversité Écologie Évolution (BEE), vise à former des étudiants capables de mener des travaux de recherche fondamentale ou appliquée, d’expertise ou d’évaluation environnementale dans les domaines de l’écologie et de la biodiversité tropicale terrestre naturelle ou cultivée. La formation combine différentes approches pédagogiques : académiques classiques, études appliquées de terrain et projets encadrés, ainsi qu’une internationalisation avec un semestre de cours en anglais.
Objectifs pédagogiques et opportunités de la formation
Objectifs pédagogiques :
L’objectif pédagogique est de fournir un bagage théorique solide en écologie et biologie évolutive, avec une spécialisation dans l’étude de la biodiversité terrestre tropicale (agro et écosystèmes) et des compétences internationales majeures avec un semestre de cours en anglais. De nombreuses mises en situation sur le terrain (La Réunion et Madagascar), des approches transversales par projet et la mise en œuvre d’ actions de communication permettent de développer des compétences plus opérationnelles. La compréhension des mécanismes régissant la dynamique de la biodiversité terrestre, permet des applications dans l’ expertise en écologie terrestre tropicale, la biologie et génétique de la conservation et la gestion des invasions biologiques, et la protection des plantes cultivées.
Opportunités de la formation:
Le programme du parcours BEST-T, ouvert en 2015, est spécifiquement conçu pour répondre aux défis et aux enjeux de la biodiversité, de l’écologie et de l’évolution dans un contexte tropical, en capitalisant sur les particularités de La Réunion (labellisation Qualitropic) et en s’ouvrant vers la zone océan Indien.
Le Master BEST-T adopte une approche interdisciplinaire, s’intéressant aux écosystèmes terrestres naturels et cultivés et proposant des enseignements d’ouverture vers le domaine des sciences humaines et sociales, centrales dans les enjeux de conservation. Le programme met l’accent sur l’acquisition de compétences pratiques, notamment à travers des travaux sur le terrain et des projets de recherche, ce qui correspond à la volonté de l’Université de La Réunion de favoriser une formation ancrée dans la réalité du terrain et des problématiques locales. Ce parcours bénéficie de collaborations avec des institutions locales et internationales (Erasmus Mundus Tropimundo), ce qui favorise les échanges d’expertise et renforce le caractère régional mais aussi international du programme, en cohérence avec les ambitions de l’établissement. L’existence d’un semestre entier (250 heures) de cours dispensés en anglais répond à l’arrêté Master de 2014 et aux exigences de la Nouvelle Offre de Formation 2026-2030 de l’Université de La Réunion en termes d’internationalisation des formations.
Continuellement, ce Master veille à rester fortement orienté vers les besoins du territoire tant pour répondre aux besoins de la population que pour la préservation de son environnement. La recherche tient une place primordiale dans la mise en œuvre de cette formation de Master, les axes de recherche de l’Unité Mixte de Recherche (UMR) Peuplements Végétaux et Bioagresseurs en Milieu Tropical (PVBMT), laboratoire d’appui du parcours BEST-T, ont permis de développer et d’ancrer la formation dans le paysage local, régional, national et international.
Ce master forme à la recherche (fondamentale ou appliquée) afin de faire émerger un questionnement scientifique en puisant dans les problématiques du territoire et de la région du Sud-Ouest de l’Océan Indien. Les conseils de perfectionnement annuels, auxquels participent des professionnels du secteur, garantissent cette continuité. De même, un réseau de professionnels soutient activement la formation, qu’il s’agisse d’intervenants ou d’encadrants de stages issus d’organismes d’État, de sociétés, de bureaux d’études, d’associations, etc, dans le domaine de l’environnement terrestre naturel .
Atouts de la formation
Au niveau national, avec le Master Écologie Tropicale (ECOTROP) aux Antilles, ce master est l’un des rares masters spécialisés en écologie et biodiversité tropicale qui soit intégralement basé en zone tropicale.
Un atout majeur du parcours BEST-T est sa mutualisation au semestre 2 (S2) avec le Master international Erasmus Mundus TROPIMUNDO. Dans ce cadre, tous les cours du semestre 2 du Master 1 (M1) sont réalisés entièrement en anglais, proposant ainsi une internationalisation « at home ».
De nombreuses innovations pédagogiques renforcent son attractivité :
● Une école de terrain est proposée (M1) et se déroule à la fois à La Réunion (1 semaine, botanique tropicale) et dans la zone océan indien généralement à Madagascar (2 semaines,
écologie des forêts tropicales)
● Différents projets de recherche transversaux impliquant un travail en autonomie sont réalisés chaque année : projet analyse génomique des populations en M2, projet enseignement-recherche PlantRunDNA transversal (terrain et laboratoire) en M1…
● Un séminaire d’une semaine (cours en immersion), commun aux parcours BEST-T et BEST-ALI est proposé en M1.
Professionnalisation :
● Nombreuses sorties et études sur le terrain en M1 et Master 2 (M2) (découverte des milieux réunionnais, épidémiologie tropicale, agroécologie, écologie terrestre, conservation, restauration écologique…).
● Co-organisation logistique et scientifique d’un séminaire annuel (Gecobio) avec le Parc National de La Réunion et présentation de posters (M2).
● Création, réalisation et présentation d’ateliers lors de la Fête de la Science (M2).
● Participation d’intervenants extérieurs professionnels (bureaux d’études, organismes publics ou privés, associations notamment),(80 heures sur les 750 du Master), dans des enseignements académiques en M1 et M2 ou lors d’un module dédié en M1 (découverte du monde professionnel).
● Journée des doctorants de l’UMR PVBMT pour les M2, présentant leurs travaux et les modalités d’une poursuite d’étude en doctorat.
● Stages trente-neuf jours en M1 (3 ects) et six mois en M2 (30 ects).
Modalités d’enseignement
Ouverture de la formation à l'international
- Modalités d’ouverture à l’international : Internationalisation « at home » : semestre 2 mutualisé avec le parcours Tropimundo (Erasmus Mundus), tous les cours (250h) sont dispensés en anglais.
- Parcours de mobilité à l’international : Stage
Durée et volume horaire de la formation
Volume horaire total : 750 heures
M1 : 500 heures
M2 : 250 heures
Date prévisionnelle d’ouverture de la formation
Descriptif des enseignements
La formation BEST-T vise à la compréhension des processus responsables de la dynamique de la biodiversité en milieu terrestre tropical (écosystèmes et agrosystèmes) afin de proposer des mesures adaptées de conservation et de protection.
La formation est réalisée à la fois par des approches académiques classiques offrant un solide bagage théorique et par des enseignements pratiques à portée fondamentale ou appliquée dispensés sur le terrain, au sein du Parc National de La Réunion (l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO)) et dans la région (Madagascar), ou en milieu agricole, au champ ou sur les sites et laboratoires d’expérimentations du Pôle de Protection des Plantes.
La pédagogie fait largement appel au travail personnel, à l’analyse, à l’esprit critique des étudiants, au travers de cours interactifs, ou d’analyse de données collectées sur le terrain ou en laboratoire ou issues d’articles fondés sur des résultats expérimentaux.
Les domaines traités sont l’écologie insulaire, l’écologie des forêts tropicales, la botanique tropicale et la systématique moléculaire, la biologie des populations, la dynamique des invasions biologiques, l’épidémiologie des maladies tropicales ( une seule santé ), la restauration écologique, l’agroécologie, la biologie et la génétique de la conservation, l’étude des interactions biotiques, la macroécologie et la biogéographie entre autres. Des bases solides sont par ailleurs données en statistiques, modélisation, analyses spatiales et en éco-informatique. Des modules dédiés permettent aux étudiants d’avoir une bonne connaissance du monde professionnel qui les concerne.
Le premier semestre propose un socle de connaissances fondamentales ciblées sur le milieu terrestre.
Le second semestre d’internationalisation offre des enseignements spécialisés en anglais conjointement avec le parcours TROPIMUNDO, dont une École de Terrain à La Réunion et Madagascar. Un stage (recherche ou professionnel) de 2 mois vient compléter l’apprentissage.
Le semestre 3 offre une ouverture pluridisciplinaire, et cible notamment des compétences en conservation et protection des écosystèmes naturels et cultivés, et en communication scientifique. Le semestre 4 est consacré à un stage longue durée de 6 mois dans une structure de recherche (académique ou appliquée) ou professionnelle.
Compétences visées
Les compétences acquises durant cette formation sont conformes à celles de la fiche RNCP
Compétences spécifiques à la formation :
En termes de compétences, nos jeunes diplômés sont capables, à l’issue de la formation, de conduire un projet professionnel, de sa conception jusqu’à sa réalisation, sa valorisation et la communication qui y est associée. Ils peuvent réaliser une synthèse bibliographique et réaliser un état de l’art sur un sujet donné, formuler une question de recherche, une problématique ou une hypothèse, élaborer un protocole expérimental et l’appliquer sur le terrain ou en laboratoire, acquérir des données, les ordonner, les analyser et les interpréter et enfin discuter des résultats obtenus pour répondre à la problématique ou tester l’hypothèse. Ils peuvent rédiger un rapport scientifique et en faire une présentation orale devant un public expert ou devant le grand public. Ils peuvent appliquer et développer ces compétences professionnelles aussi bien dans un contexte de recherche académique que dans le cadre de travaux plus appliqués, en bureau d’étude par exemple ou dans des organismes en charge de la valorisation, de la conservation ou de la gestion de la biodiversité terrestre naturelle ou cultivée.
Dispositifs pédagogiques spécifiques
Stage et projets encadrés
Aux 750 heures étudiant dispensées, s’ajoutent des heures hors maquette avec des projets encadrés, tels que :
● Projet PlantRunDNA (10 heures de manipulations moléculaires en laboratoire) (M1, semestre 1)
● Séminaire Gecobio (organisation d’une journée de séminaire) (M2, semestre 3)
● Fête de la science (organisation de stands sur une journée d’animation scientifique) (M2,
semestre 3)
● Journée des doctorants de l’UMR PVBMT (participation 1 journée) (M2, semestre 3)
Les étudiants sont encouragés à assister en visioconférence aux animations scientifiques du Pole de Protection des Plantes et aux séminaires Bioécotrop de l’UFR ST (chaque semaine)
Les durées des stages sont de 2 mois en M1 (semestre 2) et de 6 mois en M2 (semestre 4)
Coût de la formation
Les droits d’inscription sont arrêtés, chaque année, par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Espace et sont disponibles sur le site internet de notre établissement : S’inscrire à l’Université de La Réunion
Attendus pour être admis dans la formation
- Avoir des compétences niveau Licence dans la bonne appropriation des modèles biologiques, dans l’utilisation des outils d’analyse, et dans la maîtrise des concepts liés à l’étude écologique et biologique des organismes et des populations,
- Avoir d’excellents résultats académiques notamment dans les matières fondamentales à la mention BEE : écologie, biologie animale et végétale (biologie des organismes), statistiques, biologie évolutive et génétique
- Avoir une bonne maîtrise orale, écrite (expression et compréhension) de la langue anglaise (un semestre entier de cours étant dispensé en anglais).
- Posséder une bonne compréhension orale et de bonnes capacités de rédaction scientifique en français
- Être autonome, impliqué et rigoureux ; savoir travailler en équipe
- Démontrer d’une motivation forte et d’une cohérence entre le projet académique du candidat et la formation demandée.
- Promouvoir l’adéquation de ses expériences (par exemple stages ou emplois) ou engagements (par exemple associatifs ou naturalistes) à la formation demandée. D’éventuelles activités en écologie et de bonnes capacités de terrain seront à mettre en avant.
Critères généraux d’examen des vœux
- Une attention particulière sera apportée à l’existence de compétences dans les matières fondamentales pré-requises indispensables : écologie, biologie animale et végétale, statistiques, biologie évolutive, génétique.
- Moyenne générale >12/20 au semestre 5 ou au dernier semestre pour lequel l’information est disponible. Aucune matière fondamentale à moins de 10/20
- Niveau B2 minimal
- Pour les étudiants dont le français n’est pas la langue première, un niveau C1 minimal est attendu
- Les éventuelles appréciations annuelles du candidat par ses professeurs ou encadrants seront un atout
- Une lettre de candidature et de motivation accompagnée d’un Curriculum vitae (CV) décrivant les compétences et le projet de l’étudiant, et démontrant une forte cohérence avec la formation demandée est attendue.
- Le Curriculum vitae et la lettre de motivation permettront au candidat de mettre en avant ses éventuels engagements ou expériences pouvant constituer un atout
Diplômes préconisés pour intégrer la formation
Licence mention Sciences de la Vie
Modalités de candidature
Suivant la situation de l’étudiant, les candidatures pour intégrer la première année de Master (M1) se déroulent selon trois procédures spécifiques (la plateforme nationale MonMaster, Études en France, Validation des acquis). Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter la page de la scolarité de l’université : S’inscrire en première année de Master
Les étudiants titulaires du M1 parcours BEST-T sont admis d’office en M2 parcours BEST-T. Les places vacantes en M2 BEST-T sont ouvertes au recrutement via la plateforme locale UR ecandidat ou via Etudes en France pour les étudiants étrangers relevant de ce dispositif.
Conditions d’accès à la formation
Baccalauréat + 3 ou équivalent
Public concerné
Le public concerné est essentiellement issu de formations de type Licence mention Sciences de la Vie ou équivalent (Licence mention Sciences de la transition écologique et sociétale, Écoles d’Ingénieurs, Bachelor Universitaire de Technologie 3 (BUT3) Génie Biologique parcours SEE sciences de l’environnement et écotechnologies, ENS…), ou M1.
Nous recrutons essentiellement au niveau national et local. Des étudiants étrangers, notamment des pays du Sud (ciblés sur les pays de la Zone Océan Indien) sont également acceptés s’ils ont acquis les diplômes et les prérequis nécessaires. (Accès en M2 possible via la procédure Bourses d’Excellence Horizon de l’UR). Le master offre également quelques places ouvertes à l’international (hors région océan Indien) dans le cadre des programmes d’échanges ERASMUS.
Capacité d’accueil
14 places
Période d’ouverture des candidatures
Les dates d’admission en première année du diplôme de Master (M1) sont arrêtées au national chaque année et sont disponibles sur la plateforme Mon Master
Pour l’admission en deuxième année du diplôme (M2), le calendrier est arrêté par l’établissement. Il est disponible sur la page de la scolarité du site de l’université : Étudiants en réinscription
Taux de réussite
Pour les années 2020-2021, 2022-2023 et 2023-2024 les taux de réussite ont été de 100% en M1 (40 étudiants /40 inscrits) et 97,4% au diplôme en M2 (38 étudiants /39 inscrits).
Taux d’insertion
L’enquête réalisée par l’UFR SHE en 2024 sur les promotions 2020-21, 2021-22 et 2022-23 (taux de réponse de 51%, 20 répondants sur 39) montre un taux d’insertion professionnelle de 90% (65% en emploi et 25% en poursuite d’études, 10% des étudiants sont en recherche d’emploi).
65% des étudiants sont en emploi, avec 80% de satisfaction de l’emploi :
- 46% en CDD temps plein, 7,6% en CDD temps partiel, 7,6% en VSC 2 ans puis CDD,
15,4% en CDI temps plein, 23% en VSC - 50% dans la fonction publique, 30% dans des associations, 10% dans des collectivités
territoriales, 10% dans des entreprises privées - Ils sont basés à 38,5% en France hexagonale, 5% en Guyane, 46,1% à La Réunion et
5% à l’île Maurice
Poursuite d’études
L’enquête réalisée par l’UFR Sciences de l’Homme et de l’Environnement (SHE) en 2024 sur les promotions 2020-21, 2021-22 et 2022-23 (taux de réponse de 51%, 20 répondants sur 39) montre un taux d’insertion professionnelle de 90% (65% en emploi et 25% en poursuite d’études, 10% des étudiants sont en recherche d’emploi).
25% des étudiants sont en poursuite d’étude, tous au niveau doctorat : 3 étudiants sont en thèse à UMR (unité mixte de recherche) PVBMT (Université de La Réunion), 1 à UMR AMAP (Botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations (Université de Montpellier), et 1 à Université des Açores.
Débouchés métiers
Les secteurs d’activité et les types d’emploi visés par cette formation correspondent à ceux inscrits dans la fiche RNCP
Le parcours BEST-T permet d’accéder à des métiers au niveau ingénieur dans les domaines de l’expertise environnementale, expertise en écologie et biodiversité tropicale terrestre, expertise en agronomie tropicale, lutte contre les ennemis des cultures, gestion des invasions biologiques, gestion des ressources génétiques… dans des bureaux d’étude, des collectivités locales, des organismes gestionnaires d’aires protégées (Organisations Non Gouvernementales (ONG), Institutions), des instituts publics ou centres nationaux de recherche, des sociétés privées, des associations… Les jeunes diplômés peuvent également travailler dans le domaine de la communication scientifique, la sensibilisation et la formation à l’environnement.
Après un doctorat : recherche ou recherche-développement, enseignement supérieur, dans un des domaines cités ci-dessus.
Contacts
- Responsable pédagogique: BESSE Pascale
- Contact administratif: secretariat.et@univ-reunion.fr
- Référent handicap: handicap.etudiants@univ-reunion.fr