Le Master Chimie et sciences du vivant parcours VCB2 allie chimie des substances naturelles et microbiologie, avec des applications en recherche fondamentale et appliquée.

Porté par l’expertise du laboratoire CHEMBIOPRO, il prépare aux métiers d’ingénieur d’étude, chef de projet ou chercheur dans des secteurs porteurs : pharmacie, cosmétique, parfumerie, agroalimentaire, développement durable, analyse chimique.

Ouvert sur l’innovation, le Master VCB2 forme des professionnels capables de valoriser les ressources de la biodiversité et de relever les défis scientifiques et technologiques de demain.

Objectifs pédagogiques :

Le Master VCB2 a pour ambition de former des spécialistes dotés d’une double compétence en chimie et microbiologie appliquées aux produits naturels, capables de répondre aux enjeux scientifiques, technologiques et industriels actuels. Les enseignements dispensés couvrent :

• La diversité, les rôles écologiques et les propriétés biologiques des constituants issus des plantes, des invertébrés marins et des micro-organismes.
• Les procédés d’extraction, d’isolement, de purification et d’analyse avancée des produits naturels.
• La production, la transformation et la valorisation de molécules d’intérêt pour la pharmacie, la cosmétique, la parfumerie, l’agroalimentaire, l’agriculture et l’environnement.

Le programme intègre aussi du droit de l’environnement, de l’anglais scientifique et professionnel, l’apprentissage des outils numériques de l’Intelligence Artificielle (IA).

Opportunités de la formation :

Le Master VCB2 s’inscrit dans un contexte scientifique, écologique et économique marqué par la richesse exceptionnelle de la biodiversité réunionnaise et régionale, reconnue parmi les hauts-lieux mondiaux (hotspots). Encore largement inexploitée, cette biodiversité constitue une ressource stratégique pour la découverte de molécules naturelles d’intérêt et le développement de procédés durables d’extraction, de transformation et de production, en lien direct avec des secteurs clés tels que la santé, la cosmétique la parfumerie, l’agroalimentaire, l’environnement et les bioénergies.

Dans ce contexte, la formation répond aux orientations nationales et européennes en matière de bioéconomie et s’intègre pleinement dans la Stratégie de Spécialisation Intelligente Sociale et Soutenable (S5) de la Région Réunion, qui encourage l’innovation et la valorisation des ressources naturelles tropicales. Dans un territoire insulaire confronté à des enjeux de compétitivité, de croissance démographique et de préservation des écosystèmes, le Master a pour ambition de former des spécialistes capables d’identifier de nouvelles molécules d’intérêt issues de la biodiversité et de concevoir des procédés éco-innovants adaptés aux besoins de filières locales et internationales.

Porté par le Laboratoire de Chimie et de Biotechnologie des Produits Naturels (CHEMBIOPRO), reconnu pour son expertise dans la caractérisation et la valorisation des biomasses terrestres, marines et agro-industrielles, le Master s’appuie sur une solide assise scientifique et technique. L’articulation entre chimie et microbiologie, au cœur de la formation, couvre l’ensemble des étapes allant de la découverte de molécules à leur production et leur valorisation durable.

Le Master VCB2 présente plusieurs atouts majeurs qui en font une formation originale et stratégique :

Un ancrage territorial fort : implantée à La Réunion, au cœur d’un hotspot mondial de biodiversité terrestre et marine, la formation bénéficie d’un environnement exceptionnel et d’un fort potentiel d’innovation dans les secteurs de la santé, de la cosmétique, de la parfumerie, de l’agroalimentaire, de l’environnement et des bioénergies.

Un adossement scientifique reconnu : portée par le Laboratoire CHEMBIOPRO, dont l’expertise en chimie et en microbiologie couvre toute la chaîne de valorisation – de la découverte de molécules d’intérêt à leur production et transformation. L’intégration du laboratoire dans des réseaux locaux, nationaux et internationaux assure la qualité scientifique et l’ouverture de la formation.

Une forte dimension professionnalisante : deux stages obligatoires – deux mois en M1 et six mois en M2 – en laboratoire ou en entreprise, favorisent une immersion progressive dans la recherche et le milieu socio-économique. La formation s’appuie aussi sur l’intervention de professionnels issus notamment des secteurs de la cosmétique et de la parfumerie, qui contribuent aux cours et travaux pratiques. Les étudiants participent également à des séminaires d’experts, des visites d’entreprises et des ateliers pratiques (CV, lettres de motivation, stratégie de carrière), offrant une préparation concrète au futur métier.

Une ouverture internationale : accueil régulier d’étudiants étrangers via Campus France, Erasmus+ et les bourses d’excellence de l’Université de La Réunion, favorisant la diversité culturelle et scientifique des promotions.

Un accompagnement à la réussite : accès à des équipements scientifiques de pointe du laboratoire CHEMBIOPRO, à une salle dédiée spécifiquement aux étudiants du Master, à la plateforme Moodle et à un encadrement rapproché qui stimulent autonomie, curiosité scientifique et insertion dans la communauté de recherche.

Un atout linguistique : l’enseignement de l’anglais scientifique et professionnel constitue un levier supplémentaire pour renforcer l’employabilité des diplômés et leur capacité à évoluer dans des contextes internationaux.

Un conseil de perfectionnement annuel : amélioration continue de la formation par la tenue annuelle d’un conseil de perfectionnement incluant les membres de l’équipe pédagogique, des représentants d’étudiants, de l’administration et des professionnels du secteur.

Ces atouts confèrent au Master une double ambition : former des spécialistes hautement qualifiés, capables de relever les défis de la bioéconomie tropicale, et offrir aux étudiants une insertion professionnelle facilitée, localement comme à l’international.

Volume horaire total : 588 heures

M1 : 386 heures

M2 : 202 heures

La formation VCB2 s’articule autour de trois types d’unités : disciplinaires fondamentales, spécialisées et professionnalisantes.

• Les unités fondamentales apportent les bases solides en chimie et en microbiologie indispensables à l’étude et à la valorisation des produits naturels.
• Les unités de spécialisation préparent les étudiants à l’innovation et aux stratégies de valorisation chimique et biotechnologique, en lien direct avec les enjeux actuels de recherche et de développement.
• Les unités professionnalisantes renforcent les compétences techniques, linguistiques et relationnelles attendues pour exercer des fonctions de cadre et offrent une première immersion dans la recherche et le monde socio-économique.

En première année, les enseignements sont essentiellement académiques, combinant cours magistraux, travaux dirigés et travaux pratiques, portant sur les substances naturelles : sources, diversité, rôle, production, extraction, séparation et identification. Un stage de deux mois minimum en laboratoire ou entreprise permet de mettre en application ces connaissances. À l’issue du M1, les étudiants peuvent poursuivre en M2 à La Réunion ou candidater à des M2 métropolitains spécialisés.

En seconde année, le travail personnel prend une place importante pour développer l’esprit critique et les compétences nécessaires à des postes de cadre. Les enseignements portent sur l’innovation et les nouvelles avancées dans la valorisation chimique et biotechnologique des substances naturelles touchant aux domaines de la santé, de la cosmétique, de la parfumerie, de l’agroalimentaire ou encore de l’écologie. Le semestre final comprend un stage de six mois en entreprise ou laboratoire.

Tout au long du Master, l’étudiant bénéficie d’une préparation à la vie professionnelle (stages, interventions de professionnels issus des secteurs de la parfumerie et de la cosmétique, visites d’entreprises, interventions du pôle de compétitivité QUALITROPIC, ateliers de rédaction de CV et de lettres de motivation, etc.) et aux langues. Il participe à des projets encadrés, assiste à des séminaires professionnels et aux soutenances de thèse, favorisant ainsi son immersion dans la recherche et le monde socio-professionnel.

Les compétences acquises durant cette formation sont conformes à celles de la fiche RNCP

En M1, l’objectif est l’acquisition des fondamentaux de la discipline, tandis qu’en M2 l’accent est mis sur leur consolidation, la conception de projets, l’innovation et l’immersion en recherche ou en entreprise. Au terme des deux années du Master, l’étudiant a acquis de solides compétences dans le domaine des substances naturelles, tant au niveau de l’extraction, du fractionnement et de l’isolement, que de l’identification structurale des principes actifs et de leur valorisation par voies chimique et microbiologique. Cette formation complète lui permet de conduire des projets en amélioration des procédés, découverte de nouveaux principes actifs ou valorisation dans les domaines de la pharmacologie, de la cosmétologie, de la parfumerie, des sciences des aliments (compléments alimentaires, arômes, colorants, aliments-santé), des bioénergies ou de l’écologie chimique.
Les compétences visées incluent rigueur et logique scientifiques, capacité à élaborer des dossiers techniques, esprit d’analyse, ainsi que l’aptitude à évaluer et intégrer de nouvelles technologies, concevoir ou améliorer des procédés et isoler des molécules innovantes

En M1 : 2 mois de stage en entreprise ou laboratoire (Avril-Juin)

En M2 : 6 mois de stage en entreprise ou laboratoire (Janvier-Juin).

Les droits d’inscription sont arrêtés, chaque année, par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Espace et sont disponibles sur le site internet de notre établissement : S’inscrire à l’Université de La Réunion

• Bon niveau scientifique dans les disciplines clés du Master (chimie, microbiologie). Progression régulière et résultats cohérents avec les prérequis.
• Cohérence entre le parcours antérieur, la motivation exprimée et les objectifs du master. Clarté du projet professionnel et intérêt pour les thématiques du Master.
• Faire preuve de capacités d’analyse et de rédaction.
• Maîtriser la langue anglaise à un niveau suffisant (B1 à B2) pour suivre, comprendre et communiquer sur des contenus scientifiques.
• Un projet académique et professionnel en adéquation avec les finalités de la formation, accompagné d’un engagement ou d’expériences valorisant la motivation du candidat (scientifiques, associatives ou personnelles).
• Être autonome, impliqué et rigoureux.

• Une attention particulière sera apportée aux notes des différentes années du cursus post‐bac du candidat, aux mentions et aux classements ainsi qu’aux appréciations des enseignants.
• Une lettre de motivation en cohérence avec la formation est attendue.
• La lettre de motivation proposée par le candidat sera l’occasion pour lui de démontrer ses qualités académiques.
• Résultats obtenus aux unités d’enseignement d’anglais pendant la Licence : score à un test standardisé (TOEIC, TOEFL, IELTS, Linguaskill, etc.) ou certification universitaire (CLES, etc.).
• Expérience internationale (mobilité Erasmus, stage à l’étranger, participation à des échanges ou projets anglophones).
• Implication dans des activités personnelles ou associatives en anglais (clubs, conférences, etc.).
• Analyse de la lettre de motivation, du parcours académique et des expériences valorisables pour apprécier la cohérence du projet avec la formation.
• Les éventuelles appréciations annuelles du candidat par ses professeurs seront un atout.

Pour l’admission en M1 :

• Licence générale de chimie, chimie/physique ou Sciences de la Vie (préférablement avec une option en chimie)
• Licence professionnelle dans les Industries de la Parfumerie, de la Cosmétique et des Arômes Alimentaires
• Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en chimie, génie chimique ou génie biologique

Pour l’admission en M2 :

• Master 1 en chimie
• École d’ingénieurs en chimie (4ème année)
• Études en pharmacie

Suivant la situation de l’étudiant, les candidatures pour intégrer la première année de Master (M1) se déroulent selon trois procédures spécifiques (la plateforme nationale Mon Master, Études en France, Validation des acquis). Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter la page de la scolarité de l’université : S’inscrire en première année de Master

Baccalauréat + 3 ou équivalent

Pour le M1 : Etudiants ayant validé :

• Licence générale de chimie, chimie/physique ou Sciences de la Vie (avec un enseignement en chimie significatif) ou toute autre licence jugée équivalente par la commission pédagogique
• Licence professionnelle dans les Industries de la Parfumerie, de la Cosmétique et des Arômes Alimentaires
• Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) en chimie, génie chimique ou génie biologique

Pour le M2  : Etudiants possédant des connaissances et compétences acquises à partir d’un cursus équivalent à la 1^ère année du parcours ou ayant validé :

• Master 1 en chimie
• École d’ingénieurs en chimie (4ème année)
• Études en pharmacie

Une maitrise du français et de l’anglais à l’écrit et à l’oral est requise (niveau suffisant) pour permettre à l’étudiant de suivre les enseignements.

15 places.

Les dates d’admission en première année du diplôme de Master (M1) sont arrêtées au national chaque année et sont disponibles sur la plateforme Mon Master

Pour l’admission en deuxième année du diplôme (M2), le calendrier est arrêté par l’établissement. Il est disponible sur la page de la scolarité du site de l’université : Étudiants en réinscription

Au cours de la précédente période de formation (2020-2025), le master VCB2 a enregistré un taux de réussite très satisfaisant : 90,5 % en M1 et 81,3 % en M2. Les échecs à la validation du diplôme ont principalement concerné des étudiants ayant été admis par voie de recours, présentant un niveau jugé insuffisant et dont les objectifs professionnels ne s’alignaient pas avec la formation requise. Cela a souvent conduit à des abandons ou à des difficultés dans la recherche de stages.

Lors de la précédente période de formation (2020-2025), le dispositif instauré pour favoriser l’insertion professionnelle et l’entrepreneuriat a démontré son efficacité, avec un taux d’insertion professionnelle de 95 % pour les promotions de 2019 à 2022. Toutefois, il serait pertinent de renforcer ce dispositif dans le cadre de la nouvelle offre de formation (NOF) en intégrant les interventions du Pôle de compétitivité QUALITROPIC et de la Technopôle de La Réunion. QUALITROPIC est une entité indépendante qui regroupe divers acteurs, principalement des entreprises, autour de la thématique de la « bioéconomie tropicale », visant à améliorer la compétitivité, la performance et le développement économique. De son côté, la Technopôle de La Réunion soutient les porteurs de projets innovants et facilite la création d’entreprises grâce à son Incubateur.

Les connaissances et les compétences acquises au cours de la formation permettent aux étudiants titulaires de cette spécialité de Master de s’insérer sur le marché du travail directement ou de s’inscrire en thèse de doctorat (en France ou à l’étranger).

Les secteurs d’activité et les types d’emploi visés par cette formation correspondent à ceux inscrits dans la fiche RNCP

Le Master VCB2 a pour objectif de former des cadres techniques de haut niveau (chercheurs, ingénieurs, experts, conseillers…) capables d’occuper rapidement des postes à responsabilités. Les diplômés acquièrent des compétences solides en chimie et en biotechnologie des produits naturels, leur permettant d’intégrer des secteurs variés où la valorisation des bio-ressources constitue un enjeu stratégique.

Ils peuvent ainsi exercer des fonctions en Recherche et Développement dans les industries pharmaceutiques, cosmétiques, de la parfumerie, de l’agroalimentaire, mais aussi dans les domaines émergents liés aux compléments alimentaires, arômes, colorants naturels, biopesticides et bioénergies. Les diplômés sont également qualifiés pour contribuer à l’innovation autour des procédés d’extraction, de transformation et de production durables, répondant aux besoins croissants d’une bioéconomie respectueuse de l’environnement.

La formation ouvre également vers la recherche publique et privée, avec la possibilité de poursuivre en thèse de doctorat afin d’accéder aux métiers d’enseignant-chercheur, de chercheur (Université, CIRAD, CNRS, grands organismes privés de recherche), ou encore de cadre R&D (ingénieur d’études, chef de projet innovation) dans les secteurs stratégiques de la valorisation chimique et biotechnologique des ressources naturelles.