Le parcours TAMARIN du Master Ville et Environnements Urbains (VEU) propose une formation spécialisée dans l’analyse et l’accompagnement des transitions territoriales, énergétiques et écologiques, en particulier dans les contextes insulaires et tropicaux.

Ancrée dans le domaine des sciences, technologies et santé, la formation adopte une approche interdisciplinaire combinant urbanisme durable, planification énergétique, gestion des risques, mobilités soutenables et outils numériques (Systèmes d’Information Géographique (SIG), modélisation, analyse multicritère).

Outre les enseignements théoriques et appliqués, le parcours accorde une place centrale aux ateliers de simulation territoriale, aux projets collectifs et aux études de cas en conditions réelles, qui permettent aux étudiants de développer des compétences pratiques en diagnostic, négociation, animation ou conduite de projet.

Le cursus est renforcé par un adossement fort à la recherche et une immersion professionnelle via les stages. Il prépare aux métiers de l’ingénierie territoriale, de la transition écologique, de la planification urbaine et de l’accompagnement des politiques publiques dans des milieux complexes et vulnérables.

Objectifs pédagogiques:

Le Master Ville et Environnements Urbains parcours TAMARIN a pour objectif de former des professionnels capables d’analyser, de concevoir et de piloter des projets territoriaux intégrant les enjeux de transition écologique, d’adaptation au changement climatique et de résilience, en particulier dans les contextes insulaires et tropicaux.

Plus spécifiquement, la formation vise à :

• Développer une expertise interdisciplinaire dans les domaines de l’aménagement du territoire, de l’urbanisme durable, de la planification énergétique, de la gestion des risques, des mobilités et de l’environnement urbain ;
• Maîtriser les outils d’analyse territoriale, notamment les systèmes d’information géographique (SIG), la modélisation spatiale, les analyses multicritères, les diagnostics de vulnérabilité et les approches prospectives ;
• Comprendre et évaluer les politiques publiques territoriales, dans une perspective d’aide à la décision, d’accompagnement de la transition énergétique et d’adaptation locale ;
• Mobiliser des compétences transversales en gestion de projet, animation de démarches participatives, négociation territoriale, conduite d’études et rédaction de documents opérationnels ;
• Développer une posture réflexive et critique sur les enjeux contemporains de la fabrique urbaine et des transformations territoriales, notamment en milieu insulaire ;
• Articuler formation et recherche à travers des projets encadrés, des stages appliqués et un mémoire de recherche, en lien avec les laboratoires (notamment le laboratoire PIMENT) et les acteurs du territoire.

Opportunités de la formation:

Le Master Ville et Environnements Urbains (VEU), parcours TAMARIN (Territoires, Aménagement, Mobilités, Adaptation, Résilience, Insularité), s’inscrit pleinement dans les orientations stratégiques définies par la note de cadrage 2026-2030 de l’Université de La Réunion. Il apporte une réponse pertinente et structurée aux priorités affichées par l’établissement en matière d’adaptation de l’offre de formation aux enjeux territoriaux, de professionnalisation des parcours et de rayonnement.

Ce parcours vise à former des professionnels capables d’accompagner les transitions territoriales et énergétiques dans des contextes insulaires complexes. Il aborde des thématiques majeures telles que la sobriété énergétique, l’urbanisme durable, la mobilité soutenable, l’adaptation aux risques et le changement climatique, dans une approche systémique et interdisciplinaire. L’accent mis sur les dynamiques territoriales ultramarines, les diagnostics de vulnérabilité, la prospective et l’opérationnalité des politiques publiques traduit une orientation forte vers les besoins du territoire.

Le parcours TAMARIN présente une organisation claire, thématisée par grands enjeux (mobilité, énergie, risques, urbanisme), avec des compétences bien identifiées dans chaque UE et des contextes professionnels de mobilisation spécifiés. Il intègre des enseignements en anglais, des outils numériques, des ateliers de simulation, des stages longs et une logique de blocs de compétences. Le lien formation-recherche est consolidé (investissement important des Enseignants-Chercheurs (EC) du laboratoire PIMENT), tout comme les partenariats avec les acteurs socio-économiques locaux (de nombreux professionnels sollicités lors des stages, des ateliers et de certaines Unités Enseignements).

Le parcours TAMARIN du Master Ville et Environnements Urbains se distingue par plusieurs atouts qui renforcent son attractivité et sa pertinence, tant sur le plan académique que professionnel :

• Un ancrage fort dans les territoires insulaires et tropicaux permettant de distinguer le master VEU de l’Université de La Réunion des autres master VEU hexagonaux, avec une spécialisation rare sur les enjeux de transition, d’adaptation et de résilience en milieu ultramarin.

Cette orientation répond à une forte demande locale et internationale dans les zones vulnérables au changement climatique.

• Une approche interdisciplinaire et systémique, croisant les sciences territoriales, environnementales et techniques, tout en intégrant des dimensions sociales, économiques et réglementaires. La formation s’adresse à des profils variés, et encourage une vision intégrée des enjeux urbains contemporains.
• Une pédagogie active et professionnalisante, reposant sur des ateliers de simulation, des projets de terrain, des études de cas réels et des mises en situation. Ces formats permettent aux étudiants de développer des compétences directement mobilisables en contexte professionnel.
• Un fort adossement à la recherche, notamment via le laboratoire PIMENT et les projets scientifiques en lien avec les transitions énergétiques et territoriales. Les étudiants bénéficient d’un encadrement par des enseignants-chercheurs investis, et sont initiés à la recherche appliquée tout au long du cursus.
• Des partenariats solides avec les acteurs du territoire, qu’ils soient institutionnels (collectivités, agences d’urbanisme), techniques (bureaux d’études, opérateurs publics) ou associatifs. Ces partenariats alimentent les stages, les interventions professionnelles et les projets pédagogiques.
• Des compétences transversales renforcées, notamment en systèmes d’information géographique (SIG), modélisation spatiale, analyse multicritère, scénarisation territoriale, permettant aux diplômés d’être rapidement opérationnels sur le marché du travail.
• Une formation adaptée aux enjeux de transition écologique, avec une thématisation claire (mobilité, énergie, climat, risques, ville durable) et une capacité à former des cadres capables d’agir dans les domaines de la planification, de l’évaluation et de la conduite de projets territoriaux.

Volume horaire total : 808 heures

Le master forme des professionnels et chercheurs capables d’analyser, concevoir, mettre en œuvre et évaluer des projets urbains intégrant les enjeux énergétiques, environnementaux et sociaux. Il articule des compétences :

• scientifiques et méthodologiques (recherche, diagnostic, traitement de données),
• techniques (modélisation spatiale, outils numériques, évaluation environnementale),
• opérationnelles (urbanisme durable, politiques publiques, services urbains),
• professionnelles (ateliers, projets, stages, séminaires).

La formation repose sur une pédagogie active qui :

• alterne cours magistraux, travaux dirigés, ateliers en situation réelle, modélisations, séminaires et projets tutorés,
• s’inscrit dans une logique de professionnalisation et d’ancrage territorial fort,
• articule diagnostic, conception et mise en œuvre,
• mobilise une approche interdisciplinaire croisant urbanisme, environnement, énergie et économie,
• s’appuie sur des modules mutualisés favorisant l’ouverture disciplinaire.

Objectifs :

• Élaborer une démarche scientifique et professionnelle en aménagement : acquisition des méthodes de recherche, de traitement de données et d’analyse territoriale. Formation à la préparation des concours territoriaux. Réalisation de projets tutorés (Recherche et Développement (R&D) I à III) pour initier et approfondir une démarche de recherche appliquée.
• Mobiliser des compétences transversales et numériques : développement des compétences en data science, en anglais professionnel et en modélisation des systèmes complexes. Participation à des séminaires mutualisés pour favoriser l’ouverture disciplinaire. Approfondissement des outils de modélisation avancée (réseaux d’Adduction d’Eau Potable (AEP), prospective).
• Diagnostiquer les vulnérabilités territoriales et les enjeux environnementaux : identification des risques naturels, énergétiques et environnementaux. Diagnostic écologique, énergétique et territorial, en particulier en contexte insulaire. Analyse des impacts environnementaux via l’analyse de cycle de vie et les outils d’évaluation stratégique.
• Concevoir et piloter des projets d’aménagement durable : apprentissage des outils de programmation urbaine, de planification énergétique, et de renouvellement urbain. Formation à la concertation, à la médiation et à la gestion des contentieux. Développement des compétences en conduite de projets urbains, en lien avec les politiques publiques de la ville.
• Exploiter les outils spatiaux et numériques pour la modélisation territoriale : maîtrise des Systèmes d’Information Géographique (SIG) I & II, de l’analyse spatiale, du BIM-CIM (Modélisation numérique) et du CIM avancé. Utilisation de ces outils pour modéliser les dynamiques territoriales et aider à la décision.
• Gérer les services urbains dans une perspective durable : introduction à la gestion des services essentiels : eau (hydraulique urbaine), mobilité, traitement des déchets, pollution urbaine. Développement d’une compréhension systémique de la ville à travers ses fonctions et ses réseaux.
• Expérimenter les démarches de projet en urbanisme : ateliers encadrés, mise en situation réelle sur des territoires. Mobilisation des acquis pour co-construire des diagnostics, stratégies et scénarios d’intervention. Participation aux Assises des Sciences du Bâtiment et de l’Environnement.
• Se professionnaliser à travers le stage et le mémoire : mise en situation longue (stage) dans une structure publique, privée ou associative. Rédaction d’un mémoire de recherche appliquée ou de fin d’étude, validant l’ensemble des compétences

Les compétences acquises durant cette formation sont conformes à celles de la fiche RNCP 

La formation comprend deux périodes de stage réparties sur le cycle : un premier stage de trois mois en Master 1, suivi d’un second stage de six mois en Master 2. Les étudiants peuvent réaliser ces stages au sein de la même structure ou dans des structures différentes, selon leur projet professionnel. Ces stages peuvent s’effectuer aussi bien dans un environnement professionnel appliqué (collectivités, bureaux d’études, agences, entreprises) que dans un laboratoire de recherche, afin de favoriser l’ouverture à la diversité des débouchés.

La formation intègre également deux dispositifs pédagogiques centrés sur la conduite de projet :

• D’une part, les Ateliers : il s’agit de travaux collectifs menés en partenariat avec un acteur professionnel (collectivité, bureau d’études, institution), qui formule une commande concrète. Les étudiants, répartis en groupes, y répondent de manière autonome et sont mis en situation de concurrence, dans une logique de réponse à appel d’offre. Un atelier est organisé en Master 1 (M1) et un autre en Master 2 ( M2), autour de thématiques et de commanditaires différents chaque année.
• D’autre part, le Projet d’initiation à la recherche et au développement (R&D) : il s’agit d’un travail individuel amorcé dès la première année, que l’étudiant fait évoluer tout au long du cursus. Ce projet permet de développer une réflexion personnelle approfondie sur une problématique liée aux enjeux d’aménagement durable, de transition énergétique ou de vulnérabilité territoriale, en lien avec les thématiques du master.

Enfin, l’apprentissage par projet fait partie intégrante des pratiques pédagogiques du master : de nombreux enseignements s’appuient sur des projets appliqués, individuels ou collectifs, à visée professionnelle ou scientifique, favorisant l’autonomie, la créativité et la capacité à résoudre des problèmes concrets.

Les droits d’inscription sont arrêtés, chaque année, par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Espace et sont disponibles sur le site internet de notre établissement : S’inscrire à l’Université de La Réunion

• Avoir un bon niveau académique, voire démontrer d’une progression au cours des études supérieures
• Démontrer d’une cohérence projet académique du candidat et la formation
• Faire preuve de capacités d’analyse et de rédaction
• Être autonome, impliqué et rigoureux
• Promouvoir la diversité de ses expériences et de son parcours

• Une attention particulière sera apportée aux notes des différentes années du cursus post-bac du candidat
• Une lettre de motivation et un projet professionnel en cohérence avec la formation sont attendu
• La lettre de motivation proposée par le candidat sera l’occasion pour lui de démontrer ses qualités rédactionnelles en mettant en avant les outils et notions en lien avec la formation
• Les éventuelles appréciations annuelles du candidat par ses professeurs seront un atout
• Le CV permettra au candidat de mettre en avant les particularités de son parcours

• Génie Civil parcours Urbanisme Transition Energétique et Environnement
• Géographie et Aménagement
• Géographie et environnement
• Urbanisme et Aménagement
• Economie et Gestion / Sciences pour l’ingénieur / Licence Sciences sociales (sociologie, économie, science politique), à condition d’une forte composante quantitative ou territoriale

Suivant la situation de l’étudiant, les candidatures pour intégrer la première année de Master (M1) se déroulent selon trois procédures spécifiques (la plateforme nationale MonMaster, Études en France, Validation des acquis). Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter la page de la scolarité de l’université : S’inscrire en première année de Master

Baccalauréat + 3 ou équivalent

Le master VEU, parcours TAMARIN, s’adresse en priorité à des étudiants titulaires d’une licence en génie civil (parcours urbanisme, transition énergétique et environnement), en aménagement, urbanisme, environnement, géographie, ou dans des disciplines connexes telles que la sociologie, les sciences politiques ou l’économie territoriale, à condition que leur parcours comporte une composante significative en modélisation, SIG, mathématiques ou physique.

Le recrutement vise des profils motivés par les enjeux de transition écologique, de planification territoriale et de gestion des vulnérabilités, présentant une appétence marquée pour l’interdisciplinarité et la mobilisation d’outils d’analyse et d’aide à la décision territoriale.

La formation peut également accueillir des personnes en reprise d’études ou en reconversion professionnelle via les dispositifs de Validation des Acquis Professionnels et Personnels (VAPP) ou de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE).

35 places

Les dates d’admission en première année du diplôme de Master (M1) sont arrêtées au national chaque année et sont disponibles sur la plateforme Mon Master

Pour l’admission en deuxième année du diplôme (M2), le calendrier est arrêté par l’établissement. Il est disponible sur la page de la scolarité du site de l’université : Étudiants en réinscription

Les taux de réussite sont élevés : entre 90 et 100% selon les promotions en master 1 et 100 % en master 2 sur les 5 dernières années. Les échecs sont en général dû à un défaut de stage.

L’enquête 2023 sur l’insertion des diplômés du Master Ville et Environnements Urbains montre de bons résultats avec un taux de réponse de 39%. À 6 mois, 50% des diplômés de 2021/2022 travaillent, taux qui atteint 89% à 18 mois pour ceux de 2020/2021. Plus de la moitié (57,14%) sont satisfaits de l’adéquation emploi-formation, et la transition de Contrat à Durée Déterminée (CDD) à Contrat à Durée Indéterminée (CDI) après 18 mois indique une insertion stable. Les diplômés trouvent des emplois variés, notamment dans l’administration publique et l’énergie, démontrant l’efficacité du Master dans la préparation à des carrières diverses.

Le master est principalement orienté vers l’insertion professionnelle, et la majorité des jeunes diplômés accèdent directement au marché du travail à l’issue de la formation. Toutefois, la forte implication des enseignants-chercheurs dans le parcours permet aux étudiants d’être sensibilisés au monde de la recherche, et pour ceux qui le souhaitent, d’effectuer des stages de recherche au cours de leur cursus. Chaque année, certains choisissent cette voie. A titre d’exemple, en 2024, un projet de thèse a ainsi été initié dans le cadre d’une convention Convention Industrielle de Formation par la Recherche en Entreprise (CIFRE) avec la Société d’Habitations à Loyer Modéré de la Réunion (SHLMR). La même année, un doctorant issu du master a soutenu sa thèse financée par le Département de La Réunion. En 2025, une nouvelle candidature a été déposée pour un financement doctoral auprès de la Région Réunion.

Les secteurs d’activité et les types d’emploi visés par cette formation correspondent à ceux inscrits dans la fiche RNCP

Dans la fonction publique territoriale ou d’Etat, ou Société d’Économie Mixte (SEM), Société Publique Locale (SPL), agences publiques :

• Chargé d’études en urbanisme ou aménagement
• Chargé de mission transition énergétique
• Chargé de mission développement durable
• Chargé d’études SIG / données territoriales
• Urbaniste territorial
• Responsable de planification urbaine
• Chargé de mission mobilité / déplacements
• Chef de projet politique de la ville
• Chargé d’études habitat / logement
• Chargé de mission plan climat (PCAET) / énergie / biodiversité
• Chef de projet aménagement ou renouvellement urbain
• Coordinateur de projet urbain durable
• Chargé de mission dans une Société d’Économie Mixte locale (SEM) d’aménagement ou Sociétés Publiques Locales (SPL)
• Responsable stratégie territoriale ou foncière

En bureau d’études, agence ou société de conseil :

• Consultant en aménagement durable
• Urbaniste-conseil / chef de projet urbanisme
• Consultant en transition énergétique
• Analyste de données territoriales
• Chargé de mission ou d’études environnementales
• Expert en évaluation des politiques publiques
• Chargé de projets d’aménagement (Zone d’Aménagement Concerté (ZAC), écoquartier, mobilité)