Lutte contre la précarité menstruelle à l’Université de La Réunion

En décembre 2021, l’Université de La Réunion se positionnait sur un appel à projet de la  Directions de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) de La Réunion, dans le cadre de la « Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté ». Parmi les actions retenues destinées à connaître et […]

En décembre 2021, l’Université de La Réunion se positionnait sur un appel à projet de la  Directions de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS) de La Réunion, dans le cadre de la « Stratégie Nationale de Prévention et de Lutte contre la Pauvreté ». Parmi les actions retenues destinées à connaître et à combattre toutes les situations pouvant engendrer des exclusions, celle de la lutte contre la précarité menstruelle.


Les menstruations sont en effet une problématique importante et complexe, compte tenu des difficultés qu’elles véhiculent sur le plan éducatif, de la santé, de la sécurité des produits ou encore du point de vue économique.

Une enquête réalisée au niveau national met en lumière les faits suivants :

  • 46% des étudiantes déclarent débourser en moyenne de 5 à 10 € chaque mois à cet effet sans compter les dépenses concernant les antidouleurs.
  • 13% des étudiantes déclarent avoir déjà dû choisir entre acheter des protections hygiéniques et un autre produit de nécessité
  • 33% des étudiantes estiment avoir besoin d’une aide financière pour se procurer des protections hygiénique

Forte de la réussite à cet appel à projet, l’Université de La Réunion s’est appuyée sur ses services internes pour la mise en place d’un système de distribution de protections hygiéniques, avec le soutien de la CVEC. Ainsi, la Direction de la vie étudiante (DVEC), le service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) et le Service égalité permettront la pose de 45 distributeurs sur les sites et campus de l’établissement. 

Le dispositif a été présenté :


Mercredi 08 mars 2023 à partir de 14h00

Parvis de la médecine Préventive (SUMPPS) – Campus du Moufia

En présence de :

  • Marie JOUAVILLE, Directrice du SUMPPS
  • Rudrigue SAUTRON, Vice-président en charge de la vie étudiante
  • Jérôme GARDODY, Vice-président du conseil d’administration en charge de la formation et de la vie universitaire

Ce dispositif prévoit :

  • Une hygiène maximale, (système de recharges évitant tout contact avec les produits lors du remplacement),
  • Le respect de l’environnement : les produits menstruels contenus dans les recharges sont fabriqués par Natracare, le leader européen des produits menstruels bio : les tampons et serviettes sont fabriqués à partir de cellulose et coton bio, sans colorants, sans parfums ni colle toxique, adaptés aux peaux sensibles et intégrant zéro plastique. Les tampons et serviettes sont par ailleurs biodégradables et compostables. Les emballages sont en papier recyclé ou en amidon de maïs.
  • Solidarité : Chaque commande passée permet au fournisseur de procéder à des dons, notamment mécène de l’association ADSF-Agir pour la santé des femmes qui distribue des protections aux femme en situation précaire. Le conditionnement et l’envoi sont confiés à des personnes en situation de handicap.

Lutter contre la précarité menstruelle constitue l’un des engagement phare de l’Université de La Réunion en termes d’égalité femme-homme et un une volonté forte pour nos 9000 étudiantes. Que ce soit pour une urgence, un oubli, ou pour ne plus avoir à choisir entre l’achat d’un repas ou des protections périodiques, les étudiantes pourront se procurer des protections périodiques gratuitement et directement sur les sites et campus.

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