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Du 1er septembre au 29 octobre 2022, découvrez l’exposition “Apparitions / Disparitions / Fugues”d’Armelle ORIEUXà la Galerie de la BU Tampon Mot de l’auteur : Mon enfance, c’est Marrakech, le Marrakech des années 60/70, avant l’ère moderne. Sons, couleurs, trottinement des petits ânes, chants du muezzin, souk des teinturiers. Et puis le sable immense des […]
Du 1er septembre au 29 octobre 2022, découvrez l’exposition
“Apparitions / Disparitions / Fugues”d’Armelle ORIEUXà la Galerie de la BU Tampon
Mot de l’auteur :
Mon enfance, c’est Marrakech, le Marrakech des années 60/70, avant l’ère moderne. Sons, couleurs, trottinement des petits ânes, chants du muezzin, souk des teinturiers. Et puis le sable immense des longues plages de l’Atlantique où s’affairent les cavaliers, rapides oiseaux des sables… Il y a aussi les voyages qui traversent l’Espagne au rythme des castagnettes, la France, l’Italie, et ces premiers musées parcourus dans l’éblouissement des ors aux vierges hiératiques, mais aussi des Botticelli, Giotto, Fra Angelico, Michel Ange, que j’essaie de reproduire maladroitement au retour.
La musique est là aussi dans ma vie, le chant m’accompagne, la rencontre avec les compositeurs, la création de nouvelles pièces jamais entendues encore et pour lesquelles je m’attache également à leur dimension visuelle.
Un jour, pour un projet de création scénique que j’élabore, on me demande des «visuels». Je retrouve alors les gestes, les traits, les joies de l’action picturale, dans une dynamique qui se cherche, se renouvelle, s’éprouve.Créer, c’est se mesurer, s’élaborer, s’épanouir, à l’ombre des anciens, à l’aulne des nouveaux, c’est regarder, écouter, vivre chaque jour une aventure nouvelle.Enfin, peindre, c’est comme le dit Paul Ricœur, «se bonifier en vieillissant», programme auquel je compte bien souscrire jusqu’au bout, sous votre œil indulgent.