Signature de convention pour le projet REMINAT, en présence du Ministre délégué aux outre-mer

Une convention liant l'Etat, le Parc national le Cirad et l'Université de La Réunion pour le financement d'un projet de restauration des milieux naturels de l'île, REMINAT, a été signée ce vendredi 1er septembre en présence de Monsieur Philippe VIGIER, Ministre délégué aux outre-mer et de Monsieur Gilles LAJOIE, Président du Conseil académique de notre établissement.

L’invasion par les espèces exotiques envahissantes (EEE) représente une menace majeure pour les milieux naturels de La Réunion. Ces espèces, introduites volontairement ou involontairement par l’homme, se caractérisent par une forte capacité de propagation, qui les rend plus compétitives que les espèces indigènes, a fortiori dans les milieux perturbés.

Cette menace est identifiée de longue date à La Réunion et fait l’objet d’actions coordonnées dans le cadre des « plans opérationnels de lutte contre les invasives » (POLI) adossés à la Stratégie régionale pour la biodiversité. Elle est également bien identifiée dans la charte du parc national approuvée en 2014. Pour autant, en 2017, un rapport de l’UICN a alerté sur l’état de conservation du Bien des « Pitons, cirques et remparts » inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, en raison de la présence croissante d’EEE.
En 2018, un programme partenarial visant à compléter la connaissance des niveaux d’invasion, à amplifier la dimension R&D appliquée au terrain et à intégrer la gestion des interfaces a été lancé. Il s’agit de développer une approche opérationnelle, hiérarchisée et rationalisée pour la lutte contre les EEE et la restauration des milieux.

Le projet REMINAT accompagné par le Fonds vert s’inscrit dans la continuité de ce programme partenarial. Il s’articule autour de 6 axes et objectifs :

  • développer des outils et connaissances pour construire une stratégie priorisée pour les actions de restauration et la bancarisation des données ;
  • caractériser le degré d’invasion sur les massifs prioritaires ;
  • prioriser et établir une programmation pluri-annuelle et multi-acteurs des actions de restauration ;
  • mener des expérimentations et améliorer les itinéraires en restauration écologique ;
  • évaluer les actions de restauration ;
  • intégrer et amplifier la démarche sur la gestion des interfaces entre milieux anthropisés et espaces naturels prioritaires.
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