Youcef a été interné à la fin de la guerre d’Algérie dans un asile psychiatrique. Pour lui, le temps s’est arrêté en 1960 et il se croit toujours prisonnier de l’armée française. Lorsqu’il s’évade et découvre l’Algérie contemporaine, il est terrifié. Ses frères du FLN ont sombré dans la corruption du pouvoir et d’autres dans un intégrisme religieux. Youcef va dès lors se mettre en tête de faire sa propre révolution. Proposé en VOSTFR
Dans Extreme Private Eros : Love Song, le photographe et réalisateur Kazuo Hara dresse un portrait provocant et décalé de son ex-compagne Miyuki Takeda. Il la suit dans ses nouvelles relations à Okinawa (d’abord avec une femme puis avec un GI américain noir), quand elle donne la vie à un enfant métis et plus largement dans sa la vie de féministe déclarée dans le Japon des années 70.
Le son désynchronisé et la photographie à l’épaule de Hara créent un cinéma intime en phase avec la radicalité de son personnage.
Une semaine dédiée à l’international se déroule du 9 au 14 octobre sur plusieurs sites de l’Université de La Réunion : réunions d’information, animations culturelles, apéro-quizz et jeux de sociétés sur la thématique de l’Europe, « Village du Monde » ….
Autant d’actions destinées à mettre en lumière les expériences à l’international et partager les informations concernant les différents programmes d’échanges.
Cet événement fédérateur s’adresse aux 19 000 étudiants locaux, aux 784 étudiants internationaux venant de 56 pays différents et aux agents de l’institution. Chaque jour est dédié à une thématique : océan Indien (lundi 9 et mardi 10), Asie (mercredi 11), #ErasmusDays (jeudi 12) et Amérique du Nord (vendredi 12).
Nouveaux programmes de mobilité
Durant l’année universitaire 2022-2023, 124 étudiants de l’Université de La Réunionsont partis en mobilité à l’international, contre 74 départs l’année précédente.
L’Université de La Réunion propose 3 nouveaux programmes de mobilité pour cette rentrée :
Le programme Asia exchanges : programmes d’études dans six universités asiatiques réputées et accréditées au niveau international.
2 programmes avec le Rwanda et Madagascar, financés par leprogramme ERASMUS+ 2023 « Mobilités des étudiants et du personnel de l’enseignement supérieur » et de mobilités croisées du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Le programme Erasmus+ avec l’Ethiopie est quant à lui reconduit pour un montant de 346 390 €
#ERASMUSDAYS : citoyenneté européenne et inclusion
L’Université de La Réunion est impliquée dans le programme ERASMUS+ depuis plus de trente ans. L’établissement dénombre aujourd’hui plus de 347 accords disciplinaires avec 133 établissements européens. Lors de ces #ErasmusDays, la citoyenneté européenne et l’inclusion sont des thématiques-clés, développées notamment lors de l’apéro-quizz ou au travers des jeux de sociétés dédiés à l’Europe mis à disposition par le CRIJ. Un moment de convivialité pour les étudiants qui pourront découvrir les connaissances sur l’Europe de façon ludique. Le « Village du Monde » quant à lui a permis des rencontres entre étudiants internationaux et locaux, également favorisé dans le cadre du programme de parrainage « Buddy System ». Enfin, des réunions d’information se sont tenues en mode « hybride » et ont donc pu être entièrement suivies par visioconférence pour les étudiants des différents sites.
À l’occasion de ces #ErasmusDays 2023, l’université a présenté, en partenariat avec le Parlement européen, une opération unique : « 20 étudiants de La Réunion au Parlement européen ». Cette action, co-financée par les 2 partenaires, permettra aux étudiants de la Licence Administration Publique (LAP) – parrainés par le Député Européen Stéphane Bijoux, d’assister à une session plénière du Parlement européen.
En lien avec leur formation de licence, ce projet leur donnera l’occasion unique de découvrir de l’intérieur le fonctionnement des institutions européennes voire – pour plusieurs d’entre eux, de se rendre sur le continent européen pour la première fois !
Un temps d’échange avec entre ces étudiants et le député européen s’est tenu jeudi 12 octobre, en présence du Premier Vice-Président de l’établissement, Dominique MORAU, d’Anne-Françoise ZATTARA, Vice-présidente déléguée Europe & International, coopération régionale et d’Hélène PONGERARD-PAYET, directrice des études de la Licence Administration Publique (LAP) Prépa-Talents.
Aujourd’hui en France, les femmes sont encore trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles ne représentent que 29%1 des chercheurs, contre 33,3% au niveau mondial2. En outre, elles rencontrent des difficultés à poursuivre leur carrière scientifique et accéder à la reconnaissance qu’elles méritent. En Europe par exemple, seulement un quart3 des hautes fonctions académiques sont occupées par des femmes, et moins de 4 % des prix Nobel scientifiques ont été décernés à des femmes dans le monde. Cette année, deux lauréates sont issues de l’unité mixte de recherche (UMR) Écologie marine tropicale des océans Pacifique et Indien ENTROPIE (IRD, Université de La Réunion, Ifremer, CNRS, Université de Nouvelle Calédonie).
Il s’agit de Cinzia ALESSI, doctorante de l’Université de Nouvelle Calédonie et d’Heléna TEIXEIRA, post-doctorante au sein de l’UMR ENTROPIE à l’Université de La Réunion.
Helena Teixeira étudie comment les changements environnementaux (l’activité volcanique, le changement climatique et l’impact des activités humaines) ont mené une espèce d’oiseau marin endémique de l’île au bord de l’extinction. Une étape de plus dans un parcours international qui l’a menée d’études en biotechnologie au Portugal à une thèse en en biologie évolutive en Allemagne. Très engagée en faveur de la biodiversité, elle s’intéresse aux mécanismes à l’origine du déclin des espèces. Nous retranscrivons ici son interview, réalisée par la Fondation L’Oréal.
Comprendre les causes d’extinction des espèces animales pour préserver la biodiversité
Quels sont les enjeux à courts et à long termes de vos recherches et leurs applications ?
Face à l’urgence environnementale actuelle, mes recherches permettent d’améliorer nos connaissances sur la manière dont les espèces ont répondu aux perturbations environnementales du passé, et ainsi de mieux identifier les principaux moteurs du déclin des populations. Les résultats de mon projet permettront ainsi d’élaborer des plans de conservation plus efficaces des espèces menacées.
Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ?
J’ai toujours été passionnée par la biodiversité. J’ai ressenti le besoin de comprendre pourquoi il n’y avait pas de chimpanzés au Portugal ou pourquoi les loups vivaient dans un système social très organisé. Mon stage de licence, qui s’intéressait à l’étude génétique du loup ibérique, a confirmé ma fascination pour la biologie évolutive. Aujourd’hui, je travaille avec une espèce d’oiseau marin déclarée éteinte, mais qui a été redécouverte dans les années 70. N’est-ce pas incroyable ?
Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ?
Bien que la biologie soit l’un des domaines scientifiques avec le meilleur ratio de femmes, il est encore difficile d’y faire carrière. Le nombre de postes de direction est très limité et majoritairement occupés par des hommes. De nombreux concours nationaux prennent désormais en compte l’égalité femmes-hommes, premier pas vers une meilleure représentativité des femmes dans les sciences. Cependant, le domaine est si compétitif qu’il est difficile d’allier vie privée et vie professionnelle. Des programmes comme L’Oréal-UNESCO sont essentiels pour encourager les femmes à poursuivre leurs carrières.
Le programme « Partenariats avec l’Enseignement supérieur African » PEA
En novembre 2017, le Président de la Réublique fixe un cap à l’université de Ouagadougou devant près de 800 étudiants africains : bâtir une relation partenariale entre la France et le continent africain. Il appelle notamment à «travailler au doublement des partenariats universitaires que nous avons avec l’Afrique »
Lors de son discours du 27 février 2023 à l’Élysée, il invite à aller plus loin dans cette relation partenariale au travers de projets concrets : « (…) là où nos partenaires nous attendent (…) en bâtissant une offre accrue en matière de formation professionnelle ». Un enjeu majeur pour le continent africain où 60% de la population a moins de 24 ans et où le nombre d’étudiants doit doubler d’ici 2030 pour atteindre 22 millions.
Financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France » portée par le Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, le Ministère de l’Enseignement supérieur de la recherche et de l’innovation et leurs opérateurs l’ANR et Campus France, le programme PEA a pour objectif de financer des partenariats universitaires ambitieux dans des secteurs prioritaires pour le développement des 18 pays africains éligibles.
La première édition, lancée en mars 2020, avait rencontré un franc succès avec près d’une soixantaine de candidatures et sept projets lauréats. Le deuxième appel à projets a suscité l’intérêt de plus de 70 établissements d’enseignement supérieur, africains et français, qui ont présenté plus d’une trentaine de candidatures.
Un projet ambitieux
Le domaine de l’énergétique constitue un pilier essentiel du développement de Madagascar, qui a commencé sa transition énergétique par l’intégration des sources d’énergies renouvelables.
Le projet TRANGA, coordonné par l’Université Bretagne Sud en partenariat avec l’Institut Supérieur de Technologie d’Antananarivo et l’Université de La Réunion, vise à renforcer l’offre universitaire (formations de niveaux licences et masters) dans ce domaine, en se focalisant sur l’audit et l’efficacité énergétique, prioritairement dans deux secteurs d’activités : l’industrie et l’habitat. Il cherche à renforcer l’adéquation emploi-formation notamment en adaptant l’offre de formation aux enjeux/besoins des employeurs et en veillant à ce que les nouveaux diplômés puissent être plus polyvalents.
Par ailleurs, le projet TRANGA couvre également le champ de la recherche, la formation continue ainsi que le transfert de technologie et l’innovation. Une ambition du projet est, en effet, le développement d’un plateau technique sur le site de l’IST-T ; ouvert aux entreprises, il permettra l’expérimentation et l’innovation technologique qui leur est indispensable. Pour les entreprises partenaires, la principale plus-value du projet réside dans l’augmentation de leur capacité à se développer et à suivre, ou même à initier, l’évolution technologique liée à la transition énergétique ainsi que la disponibilité, sur le territoire malgache, de diplômés ayant les mêmes compétences que ceux des universités européennes.
Lancement du projet à l’Université de La Réunion
C’est dans le cadre de la huitième Semaine internationale organisée par l’Université de La Réunion que s’est inscrit l’événement de lancement du projet TANGA qui a eu lieu du 09 au 11 octobre. A cette occasion, les représentants des établissements membres du consortium ont officialisé le partenariat en signant une convention en présence d’officiels, des financeurs et partenaires extérieurs au projet. Trois journées de collaboration fructueuses constituées de réunions de projet et de rencontres avec les interlocuteurs clés (institutionnels, pédagogie et recherche) sur les problématiques de la transition énergétique sur le territoire réunionnais. Par ailleurs, forts de la présence d’un représentant de l’Agence Nationale pour la Recherche lors de ce lancement, les membres du consortium ont eu l’opportunité de consolider leur plan d’action assurant ainsi un démarrage de projet efficient.
Madame la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a signifié à notre collègue, le Professeur des Universités Frédéric MIRANVILLE, Président de l’Université de La Réunion, sa suspension à titre conservatoire pour une durée d’un an à compter de ce jour. Cette décision fait suite à une saisine de l’Inspection Générale de l’Éducation, du Sport et de la Recherche (IGÉSR) qui a diligenté une enquête administrative au cours des derniers mois.
Il appartiendra aux instances compétentes de donner suite à cette décision et d’instruire, dans le strict respect de la présomption d’innocence, les suspicions de harcèlement qui seraient évoquées.
Cette situation, prévue par les dispositions statutaires de notre établissement, me conduit à assurer la Présidence de l’Université de La Réunion en l’absence du Président. Je mesure ici la responsabilité qui m’est confiée et je me mets sans délai au service de notre établissement ainsi que de l’ensemble de ses étudiants et personnels.
Je vous assure de ma pleine mobilisation pour porter le projet que nous avons construit avec l’ensemble des autres collègues de l’équipe présidentielle que je sais mobilisés autour de moi au service de l’intérêt général de notre université. Je les remercie chaleureusement pour leurs témoignages de soutien et de solidarité dans l’exercice de mes nouvelles fonctions.
Je tiens également à vous rassurer : notre établissement fonctionnera dans des conditions normales. Les enseignements, les activités pédagogiques et de recherche seront assurés comme à leur habitude. Dans les jours qui viennent, je vais mobiliser nos équipes administratives pour assurer la continuité du service public auquel nous sommes tous fondamentalement attachés.
Je veux également rappeler que sous la mandature actuelle, des dispositions internes et des procédures indépendantes ont été instaurées pour prévenir les situations de suspicion de harcèlement. Outre un accompagnement systématique par des spécialistes sociaux, psychologiques et de santé, les personnels disposent de protocoles de signalements des risques psychosociaux et des situations de suspicion de harcèlement moral permettant la prise en compte des situations individuelles et la recherche de résolutions avec l’objectif de faire cesser durablement ces difficultés pour un mieux-être collectif au sein de la communauté.
Je veux conclure mon propos en vous indiquant que je mesure l’émoi que cette situation pourrait provoquer dans l’établissement. J’en appelle collectivement au sens des responsabilités et à l’apaisement de la communauté universitaire qui doit savoir se rassembler pour poursuivre nos activités dans la sérénité.
Je vous prie de croire, chères collègues et chers collègues, en l’expression de mes meilleures salutations.
Ces infrastructures du département ont accueilli 67 chercheurs de toutes les disciplines : biologie, économie, physique, arts… ayant tous à coeur de partager leurs travaux.
Outre les chercheur·e·s des laboratoires de l’université, le CIRAD, l’ESA et l’Office de l’Eau ont participé à cette soirée. C’est donc près de 2 000 visiteurs qui ont pu (re)découvrir la recherche réunionnaise dans des hauts lieux de la culture de Saint-Denis au travers de 12 dispositifs.
Le thème, Nos futurs, et sa scénographie permettaient d’immerger les visiteurs dans une capsule temporelle et imaginer le futur de la recherche.
Installés sur un transat dans une forêt, dans un vaisseau spatial métallisé ou sous la tente d’une diseuse de bonne aventure, les visiteurs ont pu découvrir les multiples facettes de la science réunionnaise. Ainsi, autour de cartes de tarot, de leurs outils de travail, de jeux ludiques et d’enquêtes, de diffusions de podcast ou de diapos et de balades dans la ville nos chercheur·e·s ont échangé avec les publics participants.
Cette édition 2023 a marqué le retour de la grande expérience participative dont l’objectif est de faire participer le plus grand nombre de personnes possible à une expérience scientifique, leur permettant ainsi de découvrir la recherche en train de se faire. Cette activité, proposée par l’INSA de Toulouse et relayée dans 16 villes de France, avait pour but de mesurer la qualité de l’eau douce à un instant précis. Près de 500 kits de mesure composés d’une bandelette mesurant une quinzaine de paramètres comme le chlore, les nitrates ou le pH et de sa grille de lecture, ont été distribués lors de cette soirée. On espère ainsi que 15 000 personnes partout en France auront réalisé un prélèvement durant le week-end suivant l’événement, pour réaliser un instantané de la qualité de l’eau douce. .
La Nuit Européenne des Chercheur·e·s est soutenue par la Commission Européenne dans le cadre du programme HORIZON Europe – Action Marie Curie Sklodowska. Elle est mise en œuvre en France par un consortium de 16 établissements. A La Réunion, elle est organisée par l’Université de La Réunion, en partenariat avec le Département de La Réunion
Le Prix du Roman des étudiants France Culture a pour pour but de favoriser la rencontre entre les acteurs de la littérature française d’aujourd’hui et la jeunesse, en permettant chaque année aux étudiants-jurés de :
Lire 5 romans écrits en langue française, issus de la rentrée littéraire et pré-sélectionnées par la rédaction de France Culture
Rencontrer 5 auteurs lors d’événements organisés dans les universités, BU et librairies partenaires
Partager entre eux leurs avis et affiner leur sens critique
Élire leur lauréat et influencer la rentrée littéraire
Qui peut participer ?
Tout étudiant scolarisé dans un établissement d’enseignement supérieur.
Pour s’inscrire l’étudiant doit envoyer la critique du dernier roman qu’il a lu soit par écrit – 10 lignes – ou par vidéo d’une durée d’1 minute
À des milliers de kilomètres du sud de Buenos Aires, trois personnages voyagent le long des routes désertes de la Patagonie du Sud. Don Justo, retraité de 80 ans et ancien propriétaire d’une droguerie dirigée par son fils, s’enfuit de son domicile pour échapper à son emprise. Il part retrouver son chien disparu qu’un ami prétend avoir aperçu à San Julian… Roberto, un représentant de commerce d’une quarantaine d’années, accomplit le même périple à bord de sa vieille voiture, emportant avec lui une charge bien encombrante : un gâteau à la crème, cadeau d’anniversaire destiné au fils d’une jeune veuve qu’il convoite… Le même jour, Maria Flores, 25 ans, se retrouve avec sa petite fille sur cette même route. Cette jeune femme est arrivée gagnante pour participer à la finale d’un jeu télévisé. Chacun voyage de son côté, mais ces histoires et illusions vont s’entrecroiser.
À l’aube de l’Humanité, dans le désert africain, une tribu de primates subit les assauts répétés d’une bande rivale, qui lui dispute un point d’eau. La découverte d’un monolithe noir inspire au chef des singes assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l’attaque et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né. En 2001, quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial évolue en orbite lunaire au rythme langoureux du « Beau Danube Bleu ». A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d’un monolithe noir qui émet d’étranges signaux vers Jupiter. Dix-huit mois plus tard, les astronautes David Bowman et Frank Poole font route vers Jupiter à bord du Discovery. Les deux hommes vaquent sereinement à leurs tâches quotidiennes sous le contrôle de HAL 9000, un ordinateur exceptionnel doué d’intelligence et de parole. Cependant, HAL, sans doute plus humain que ses maîtres, commence à donner des signes d’inquiétude : à quoi rime cette mission et que risque-t-on de découvrir sur Jupiter ?
Présentation et animations débats Laurent Segelstein