Conférence de Danyèl Waro

Musicien, chanteur et poète réunionnais internationalement reconnu, Danyèl Waro a joué un rôle fondamental dans la préservation et la promotion du Maloya, chant traditionnel issu du patrimoine rituel des descendants d’esclaves, longtemps interdit par la politique néocoloniale du gouvernement français. Résistant à cette tentative d’acculturation, Danyèl Waro devient un défenseur de l’identité et de la culture réunionnaises et exprime à travers sa musique les souffrances et les aspirations des habitants de l’île à la pleine citoyenneté. En 2009, le Maloya est classé au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par l’UNESCO, couronnant ainsi l’engagement de tout un peuple. Aujourd’hui, Danyèl Waro inspire toute une génération d’artistes engagés dans la défense de la réunionité.

In konféranss par Danyèl Waro

Mizissien, shantèr, fonnkézèr rényoné rokoni dann l’internassyonalité, Danyel Waro la zoué in rol de
fon pou sov lo Maloya épi mète ali anlèr konm shanté tradissyonèl éné dann patrimoine rityèl bann
déssandan d’zésklav, in bonpé d’tan interdi par gouvèrnman franssé dann son politik néokolonyal.
Rézistan konte lantropriz dékiltiirassion, Danyel Waro la vni vanjèr pou lidantité épi la kiltir rényoné.
Par son mizik li ésprime lo bann soufrans épi léspéranss bann zabitan d’in il pou in sitoiyènté akonpli.
L’ané 2009 l’Unesco la klass maloya an parmi lo patrimoine kiltirèl imatèrièl l’imanité konm in
kouroneman pou l’angajman tout’ in pèp. Zordi, Danyel Waro sé in sours linspirassion pou toute in
zénérassion bann zartist angazé dann la défanss la rényonèzté.

PAT’ZERBAZ, Valorisation d’extraits de la flore indigène et endémique de la Réunion par une méthode d’extraction innovante, à destination des marchés cosmétiques, pharmaceutiques et agrochimiques.

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Date de début : 01/01/2019

Date de fin : 31/12/2021


Financement FEDER :

Budget total du projet : 189659€

Montant du financement FEDER total : 151727,58€

Montant du financement autre que FEDER total : 37 931,92€ (Région)


Présentation, objectif(s) :

Le projet PAT’Zerbaz avait pour but de valoriser des extraits de la flore endémique et exotique de la Réunion par une méthode de production et d’extraction d’actifs innovante. Il s’agit d’une technologie exclusive et brevetée des « Plantes à Traire® » basée sur une exploitation verte des principes actifs contenus dans les racines des plantes tout en étant respectueuse de l’environnement, en évitant la destruction du végétal pendant la production, diminuant drastiquement l’impact sur la biodiversité végétale. Elle permet non seulement la découverte de molécules inédites contenues dans ce compartiment et la détermination de leurs activités biologiques d’intérêt, mais aussi leur production à l’échelle industrielle. Tout en contribuant à préserver le patrimoine naturel, PAT’Zerbaz participe au développement économique de la filière PAPAM réunionnaise en lui offrant des débouchés à haute valeur ajoutée grâce à des partenariats industriels en aval déjà bien établis dans les secteurs de la cosmétique, la pharmaceutique et l’agrochimie sur le plan national et international. Les innovations attendues à l’issue du programme de recherche PAT’Zerbaz peuvent se résumer par les points suivants :

  1. La découverte de principes actifs et de molécules nouvelles non encore décrites dans la littérature et isolées de plantes endémiques et exotiques de la Réunion.
  2. La détermination des voies de biosynthèse et la maitrise des paramètres de production et d’extraction des molécules d’intérêt dans les plantes de la Réunion
  3. La mise en évidence d’activités biologiques inédites pour les molécules isolées : anti-oxydante, anti-inflammatoire, anticancéreuse et cosmétique.

Les partenaires de l’opération

  1. CHEMBIOPRO (Laboratoire de Chimie et Biotechnologie des Produits Naturels), Université de La Réunion, France.
  2. Plant Advanced Technologies (PAT), Nancy, France.
  3. Société Horticole du Bassin Plat (SHBP), La Réunion, France.
  4. Association Réunionnaise pour la Modernisation de l’Economie Fruitière, Légumière et Horticole (ARMEFLHOR), La Réunion, France.2. IPCM (Institut Parisien de Chimie Moléculaire) UMR-CNRS 8232, Sorbonne Université, France. Chercheurs impliqués : Richard VILLANEAU (MCF-HDR), Hélène GERARD (Pr)

Le site internet

Lémuria

Un film de Marine Hervé.

Synopsis : Il était une fois la Lémurie… Ce continent englouti entre l’Inde et Madagascar dont la Réunion serait un vestige, est un mythe façonné notamment par l’écrivain Jules Hermann qui prétendait en voir des traces dans les reliefs de l’île. Aujourd’hui la Lémurie est surtout un mythe moderne toujours en construction dans les œuvres de générations d’artistes de tous bois. En invitant à rêver le lien à notre territoire, à libérer l’expression de soi, à mêler l’historique et l’imaginaire, la Lémurie serait-elle une voie apaisée pour réinventer une identité morcelée intrinsèque à la créolité ?

Après la projection de ce documentaire de 52 minutes, la réalisatrice Marine Hervé sera présente pour échanger sur son film.

Cette réalisatrice de la Réunion évoquera son cheminement de création, son parcours et plus largement le Cinéma de notre île en pleine expansion.

Gratuit – sur réservation

Cinéma & anthropologie

« Des modes de connaissances par l’écoute et le regard »

Le cinéma, qu’il soit de fiction ou documentaire, a posé des questions de société et nous a amené à réinterroger notre rapport au monde. Quel est l’objet de l’anthropologie si ce n’est justement ce rapport au monde, cette invention de vivre propre à chaque culture ? En posant ces deux pratiques comme des modes de connaissances par l’écoute et le regard, ces conférences proposent un dialogue interdisciplinaire sur des questions contemporaines que nos sociétés nous posent dans leurs évolutions.

Les projections seront suivies d’un échange avec Patrick DESHAYES, cinéaste et anthropologue (LESC CNRS Université Paris Nanterre) et Mathieu TAVERNIER, cinéaste.

  • Dann Zardin Pépé – mardi 05 mars
  • Robert Jaulin – Parcours d’un ethnologue engagé – mercredi 06 mars

Gratuit – sur réservation

Cinécampus : Ballroom Dancing

Comédie, drame, romance | 1992 | Baz Luhrmann | 1h35

Synopsis : L’histoire de Scott Hastings, jeune champion de danse qui se rebelle contre la toute-puissante Fédération en introduisant ses propres figures contre celles imposées par les concours.

Gratuit | sur réservation

Signature d’un accord-cadre de coopération avec l’Université de Pondichéry

Cet accord-cadre de coopération étend les domaines de collaboration existants entre les deux établissements et viendra encadrer les échanges de personnels et d’étudiants, favoriser le développement de programmes conjoints de formation et de recherche, la direction scientifique commune de travaux de recherche ou encore l’organisation conjointe de manifestations scientifiques ainsi que l’accès à la connaissance scientifique et pédagogique (échanges de documentation et de publications).

Une coopération de longue date

Les deux établissements, situés sur des territoires partageant une histoire commune, coopèrent, depuis de nombreuses années, sur diverses thématiques (Littérature francophone, géographie, histoire, anthropologie…).

En particulier, la Faculté des Lettres et des Sciences humaines, le laboratoire de Recherche sur les espaces créoles et francophones (LCF) et le laboratoire de recherche Déplacements, Identités, Regards, Ecritures (DIRE) ont développé des collaborations scientifiques et pédagogiques notamment avec le département de français de l’université de Pondichéry, donnant lieu à des mobilités croisées d’enseignants-chercheurs, publications et manifestations communes.

Plus récemment, dans le domaine de la géographie, un partenariat a été formalisé avec la School of social sciences and international studies de cette université. Des liens étroits ont également été tissés avec le Centre de Recherche sur les Sociétés de l’Océan Indien (CRESOI) au titre de publications scientifiques communes.

Une ambition d’émarger sur le programme ERASMUS+

Par ailleurs, les deux universités ont pour ambition d’émarger sur le programme ERASMUS+ puisqu’elles viennent de déposer un projet en consortium (Mobilités Internationales de Crédits – pour une durée de 3 ans : 2024-2027) avec 7 établissements français et indiens dont :

  • l’Université de de Poitiers,
  • Claude Bernard Lyon 1, Lumière Lyon 2,
  • le Vellore Institute of Technology
  • le CSIR-CIMAP.

Ce projet vise le financement de mobilités étudiantes (de niveau master et doctorat) ainsi que de personnels enseignant et administratif. Ce projet s’inscrit dans la continuité du Campus franco-indien nommé ILIADE, porté par l’UR, qui regroupe 6 de ces institutions partenaires. Cette nouvelle collaboration permettra de renforcer les liens déjà existants entre nos deux universités et de permettre à des étudiants et personnels d’en bénéficier.

Anne-Françoise ZATTARA, Vice-présidente Europe, international & coopération régionale à l’Université de La Réunion, tenant le parafeur contenant l'accord cadre
la gouvernance de l’Université de Pondichéry représentée par son Président, le Pr. K. THARANIKKARASU, et son responsable des relations internationales, M. A. SUBRAMANYAM RAJU, ainsi que l’équipe projet représentée par M. Thirumurugan CALIVARATHAN, professeur dans le département de français.

Légende photos : À gauche, Anne-Françoise ZATTARA, Vice-présidente Europe, international & coopération régionale à l’Université de La Réunion.

À droite, la gouvernance de l’Université de Pondichéry représentée par son Président, le Pr. K. THARANIKKARASU, et son responsable des relations internationales, M. A. SUBRAMANYAM RAJU, ainsi que l’équipe projet représentée par M. Thirumurugan CALIVARATHAN, professeur dans le département de français.

TERPENOX, Epoxydation des terpènes par le dioxygène

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Date de début : 01/02/2021

Date de fin : 31/01/2023


Financement FEDER :

Budget total du projet : 355589,07€

Montant du financement FEDER total : 284471,25€

Montant du financement autre que FEDER total : 35 558,91 € (Région) 35 558,91 € (Etat)


Présentation, objectif(s) :

Le projet TERPENOX avait pour objectif la valorisation des molécules terpéniques présentes en quantité majoritaire dans certaines huiles essentielles via la réaction d’oxydation en privilégiant la formation d’époxydes. En chimie, l’oxydation est l’une des réactions les plus usitées mais les procédés mis en jeu demandent aujourd’hui à être « revisités » dans le contexte d’une chimie durable, avec notamment la mise en place de procédés catalytiques et en utilisant des oxydants propres. Le projet s’est donc intéressé aux huiles essentielles pouvant être produites à la Réunion à partir de produits et co-produits agricoles ou agro-industriels soient les huiles essentielles d’agrumes (tangor, mandarine, citron, clémentine), de gingembre, gingembre mangue, de baies roses etc… Ces huiles essentielles contiennent majoritairement une fraction de molécules non oxygénées et une voie de valorisation possible est leur transformation en composés oxygénés pour les industries de la cosmétique et de la parfumerie.


Les partenaires de l’opération

  1. CHEMBIOPRO (Laboratoire de Chimie et Biotechnologie des Produits Naturels), Université de La Réunion, France.
  2. 2. IPCM (Institut Parisien de Chimie Moléculaire) UMR-CNRS 8232, Sorbonne Université, France. Chercheurs impliqués : Richard VILLANEAU (MCF-HDR), Hélène GERARD (Pr)

Le site internet

FLOR – Mise au point de méthodes innovantes d’extraction de nouvelles senteurs issues de la flore de La Réunion pour des applications en parfumerie et cosmétique

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Date de début : 01/05/2021

Date de fin : 30/04/2023


Financement FEDER :

Budget total du projet : 626906,84€

Montant du financement FEDER total : 501525,47€

Montant du financement autre que FEDER total : 62 690,49 € (Région) 62 690,49 € (Etat)


Présentation, objectif(s) :

L’objectif du programme de recherche FLOR était de proposer de nouvelles senteurs à des fins parfumistique et cosmétique. Pour atteindre cet objectif, 3 étapes ont été privilégiées :

  1. La sélection d’espèces originales dans la flore de La Réunion.
  2. L’optimisation du piégeage de molécules odorantes de fleurs et de fruits pour l’obtention d’eaux florales, de concrètes, d’absolues et d’huiles essentielles. Ces produits à haute valeur ajoutée sont destinés à des marchés porteurs à forts débouchés.
  3. La valorisation des résidus de fleurs par l’obtention de cires florales parfumées pour des applications en cosmétique, parfums d’ambiance, bougies parfumées et autres produits de relaxation en parfaite adéquation avec les nouvelles tendances de la parfumerie moderne.

Ce programme couvrait plusieurs disciplines : la botanique, la chimie (extraction et analyse de produits naturels), la parfumerie et la cosmétique.


Les partenaires de l’opération

  1. CHEMBIOPRO (Laboratoire de Chimie et Biotechnologie des Produits Naturels), Université de La Réunion, France.
  2. 2. ICN – Institut de Chimie de Nice – UMR 7272 – Equipe Arômes, Parfums, Synthèse, Modélisation (Groupe Métabolome et Valorisation de la Biodiversité Végétale), Université Côte d’Azur, France
  3. ANB (Association des Naturalistes de Bourbon), La Réunion-France.

Le site internet

PHAR – Valorisation PHARmacologique de la biomasse terrestre et marine de la zone Sud-Ouest de l’Océan Indien par voies chimique et biotechnologique

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Date de début : 01/03/2020

Date de fin : 28/02/2023


Financement FEDER :

Budget total du projet : 645766,28€

Montant du financement FEDER total : 516613,26€

Montant du financement autre que FEDER total : 64 576,66 € (Région) 64 576,66 € (Etat)


Présentation, objectif(s) :

Les objectifs du programme PHAR, prévu en deux phases, sont :

  1. La valorisation de molécules bioactives issus de plantes, d’invertébrés marins et de micro-organismes (activités anti-diabétique, anti-malarique et anti-cancéreuse) associée à une meilleure connaissance de l’exceptionnalité écologique de La Réunion et de la zone Sud-Ouest de l’Océan Indien.
  2. Le développement de filières biotechnologiques et agricoles pour la production durable d’extraits et de molécules bioactives.

La phase 1 (01 Mars 2020 – 28 Février 2023) a été consacrée au premier objectif et a permis d’amorcer le second pour mettre en place les filières biotechnologiques et agricoles.

La phase 2 envisagée dans un second temps, permettra de mettre en place les filières biotechnologiques et agricoles ainsi que la création de start-up.

La phase 1 qui a été menée, comprenait les étapes suivantes :

  1. La sélection de plantes et d’invertébrés marins pour lesquels ont été mis en évidence au cours de programmes de recherche antérieurs menés par le laboratoire porteur (CHEMBIOPRO) et ses partenaires, une activité biologique: antidiabétique (anti-inflammatoire et anti-oxydant), antipaludique (antiplasmodiale), anti-cancéreuse (cytototoxique).
  2. La réalisation d’une étude métabolomique par Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) d’extraits actifs de plantes et d’invertébrés marins. Cette étape combinée au criblage biologique a permis de resserrer le champ des investigations en repérant les profils chimiques remarquables.
  3. La réalisation d’un fractionnement jusqu’à l’isolement et l’identification des molécules pures bioactives.
  4. La réalisation d’une étude de la configuration absolue des molécules actives isolées par le biais de la modélisation moléculaire. Cette étude aide à la compréhension de l’activité décelée.
  5. La réalisation de tests pré-cliniques sur modèle animal pour les activités antidiabétique et antipaludique.
  6. La réalisation d’une étude microbiologique complémentaire sur les échantillons d’invertébrés marins correspondant à des extraits actifs. Cette étude permet de préciser le rôle des microorganismes associés aux invertébrés marins dans la production de molécules d’intérêt. L’objectif majeur étant la mise en évidence d’applications biotechnologiques dans le domaine de la santé.
  7. Le développement de filières agricoles pour la culture des plantes sélectionnées.

Les partenaires de l’opération

  1. CHEMBIOPRO (Laboratoire de Chimie et Biotechnologie des Produits Naturels), Université de La Réunion, France.
  2. UMR DéTROI U1188 (Diabète athérothrombose Thérapies Réunion Océan Indien), Université de La Réunion, France.
  3. UMR PVBMT C53 (UMR Peuplement Végétaux et Bioagresseurs en Milieu Tropical), Université de La Réunion, France
  4. ICSN (Institut de Chimie des Substances Naturelles de Gif-sur-Yvette), CNRS, France.
  5. LP-IP-CIRM (Laboratoire de Pharmacognosie du Centre Interfacultaire de Recherche sur le médicament), Université de Liège, Belgique
  6. URPPNB (Unité de recherche en Phytochimie et produits naturels bioactifs, Unité des Sciences Pharmaceutiques, Université de Genève, Suisse.
  7. SPECTROPOLE de Marseille (Elucidation structurale des molécules), France.
  8. NBC (Naturalis Biodiversity Center), Leiden, Pays-Bas
  9. ADPAPAM (Association pour le Développement la Défense et la Promotion des PAPAM : plantes à parfums aromatiques et médicinales), La Réunion, France
  10. APLAMEDOM (Association pour les Plantes Aromatiques et Médicinales de la Réunion), La Réunion, France.

Le site internet

CA du 26 Février 2024

Chères collègues et chers collègues, 

Le conseil d’administration (CA) de notre établissement s’est réuni en séance plénière ce lundi 26 février 2024. En ma qualité de Premier Vice-président, j’ai présidé cette instance qui s’est ouverte avec 35 administrateurs présents et représentés.

Après l’approbation du compte rendu de la séance plénière du 3 novembre 2022, nous nous sommes attachés, lors de cette séance particulièrement attendue, à présenter le projet de budget initial (BI) de l’établissement pour l’année 2024.

Malgré tous les efforts que nous avons fournis dans un contexte particulièrement complexe depuis des mois pour présenter un budget initial avec des indicateurs positifs (solde budgétaire excédentaire de 6,2 M€, résultat comptable prévisionnel 2024 excédentaire de 2,6 M€, capacité d’autofinancement de 4,8 M€, fonds de roulement de 22, 2M€),  les administrateurs du CA ont décidé ce lundi 26 février 2024 de rejeter le budget initial de l’établissement par 17 voix contre, 15 voix pour et 3 abstentions.

Je regrette cette situation qui met l’établissement en difficulté, qui le prive d’une campagne emploi pour 2024, qui nous a empêchés également de délibérer sur la révision des grilles de rémunération du protocole de nos agents les plus précaires, ainsi que sur les demandes de financement pourtant essentielles pour faire avancer notre recherche. Je le regrette d’autant plus que ce ne sont pas des arguments de fond qui ont été versés au débat, mais l’expression d’oppositions qui oublient la situation globale de l’établissement et le contexte national et international. La question des élections à venir pour désigner le prochain Président de l’Université s’est même invitée dans le débat. 

L’Académie de La Réunion, présente à l’occasion de cette séance, est d’ores et déjà alertée sur le rejet du budget. Le Recteur a d’ailleurs annoncé à l’ensemble des administrateurs qu’il exécutera le budget de l’établissement tel qu’il a été prévu et soumis au vote ce jour.

Pour ma part, je ne manquerai pas de réunir les prochains jours les membres de l’équipe actuelle de gouvernance pour convenir de la suite à donner à cette situation.

Bien cordialement,

Dr Dominique MORAU