DE SUCRE ET DE SANG : ARCHÉOLOGIE DE L’ESCLAVAGE COLONIAL

BU Saint-Denis Sciences du 1er février au 8 mars

du lundi au vendredi de 07h30 à 19h00 et le samedi de 12h00 à 16h00

L’archéologie joue désormais un rôle capital dans l’histoire de la servitude. Des rivages de l’Atlantique à ceux de l’océan Indien, les fouilles et recherches aux Antilles, en Guyane, à La Réunion, en Afrique ou en métropole ont profondément renouvelé l’approche de l’asservissement durant la période des Temps modernes et contemporains. Depuis une trentaine d’années, les données de l’archéologique préventive collectées sur des sites de futurs aménagements se sont avérées être une source sans équivalent pour étudier et documenter le système esclavagiste, qui a fait la prospérité et façonné l’identité de nombreuses sociétés modernes. Elles apportent de nouvelles informations, complémentaires des sources écrites qui émanent principalement de l’État, des marchands et des propriétaires et qui sont, de ce fait, lacunaires, univoques et partiales.

L’archéocapsule « Archéologie de l’esclavage colonial » présente une sélection de 8 exemples de découvertes archéologiques sur le thème de l’esclavage, mettant en exergue les enjeux de société qui y sont liés.

Commun voyage

du 12 février au 8 mars 2024

BU Éducation (INSPE de Bellepierre)

du lundi au vendredi de 7H30 à 18H30

À travers l’exposition photographique « Commun voyage », Clémence Leconte, diplômée de l’IAE Caen Normandie, vient mettre en lumière le parcours de 26 demandeurs d’asile qui ont quitté leur pays dans l’espoir d’une vie meilleure. La photographie vient souligner ces journées passées auprès d’eux, dans un quotidien qui oscille entre espoir, questionnement, attente et inquiétude. C’est donc toutes sortes d’émotions et de ressentis qui sont traversés par une pluralité de personnes, qu’il s’agisse de femme ou d’homme seul.e.s, de famille, de fratrie, d’amis.

Le mot de l’artiste : L’exposition Commun Voyage, un titre qui fait sens. D’une part, il y a le voyage avec cette idée de déplacement d’un point A à un point B. Bien qu’il puisse être différent dans la distance, le parcours migratoire reste la première étape. C’est aussi une manière de se rendre compte et d’imaginer la dureté du voyage […]. Mais c’est un voyage qui est motivé et, d’après certaines des personnes photographiées, cela permet de garder espoir et de ne pas baisser les bras. Et le second élément du titre de cette exposition est de l’ordre du commun. Ces demandeurs d’asile en devenir poussent les portes de la France avec des perspectives communes, celles d’obtenir une protection. Les procédures vont donc être les mêmes pour chacune et chacun d’entre elles et eux. Se présenter à Paris, être ensuite dispatcher dans les régions de France au sein des CAES, ce centre au sein duquel ils seront accueilli durant 30 jours maximum avant d’être transférés dans un autre centre d’accueil pour une période plus perreine. Ils sont tous ballotés dans différents dispositifs français, tout du moins pour ceux qui obtiennent une proposition d’hébergement. Force est de constater que ce n’est pas la majorité […]. Le travail photographique est un outil de médiation qui permet l’estime de l’autre, d’accorder du temps, d’avoir des temps informels. La manière dont je souhaite l’utiliser, c’est à travers le témoignage […]. Grâce à la photographie et quelques mots pour y donner du sens, je donne à voir des quotidiens. Ma volonté est simple, celle de mettre en lumière des être humains.