« L’étrange histoire de Furcy Madeleine » L’esclave qui intenta un procès à son maître
En 1817, l’esclave Furcy, âgé de 30 ans, décide de partir de chez son maître Joseph Lory. Il se prétend libre et engage un long combat afin que la justice reconnaisse sa condition d’homme né libre d’une mère indienne.
Au cours de son procès s’opposent ses défenseurs, le procureur général Louis Gilbert Boucher et le substitut du procureur du roi, Jacques Sully-Brunet, au commissaire ordonnateur général de la colonie, Philippe Richemont Desbassayns, troisième fils d’Henri-Paulin et Ombline Desbassayns.
Furcy perd son procès à la cour royale de Bourbon en décembre 1817 puis en appel. Après plusieurs années durant lesquelles il est exilé à l’île Maurice par son maître, il obtient un pourvoi en cassation par la cour royale de Paris qui déclare en 1843 qu’il est un homme libre de naissance.
À La Réunion, Furcy est devenu un symbole de la lutte pour la liberté.
Quand ça match sur Tinder, deux personnes se rencontrent et s’envoient en l’air. Quandça match en impro, 12 personnes se rencontrent et vont dans les air, dans l’eau, dans l’espace, dans le passé, dans le futur et bien d’autre d’autres choses encore? Et non, ça n’a rien à voir avec une orgie (vous avez l’esprit mal placé). Bref, le jeudi 30 mars à partir de 19h00, c’est votre rendez-vous mensuel du match d’impro à l’amphi bioclimatique sur le campus du Moufia !
Le 1er avril n’est pas si loin… Ne vous en laissez pas compter, ouvrez l’œil. Ce n’est pas parce que c’est la journée des canulars qu’il faut vous y laisser prendre. Il vous suffira d’avoir l’esprit ouvert et le regard aiguisé pour suivre cette conférence pleine de surprises… sans tomber dans les pièges. Alors, prêts ?
Phil Connors, journaliste à la télévision et responsable de la météo part faire son reportage annuel dans la bourgade de Punxsutawney où l’on fête le « Groundhog Day » : « Jour de la marmotte ».
Dans l’impossibilité de rentrer chez lui ensuite à Pittsburgh pour cause d’intempéries il se voit forcé de passer une nuit de plus dans cette ville perdue. Réveillé très tôt le lendemain il constate que tout se produit exactement comme la veille et réalise qu’il est condamné à revivre indéfiniment la même journée, celle du 2 février…
Pendant 3 jours, le Service Universitaire Art & Culture vous propose de participer à plusieurs événements sur les campus du Moufia, du Tampon et de Terre Sainte pour mettre en avant les pratiques artistiques et culturelles.
Lundi 03 avril
Campus du Moufia
12h : Spectacle « Résilience » – William Mendelbaum | Parvis du Théâtre Canter
18h : Cinécampus – Les Demoiselles de Rochefort | Théâtre Canter
Campus de Terre-Sainte
Concert Z mkII – Zorteil | Espace Central
Mardi 04 avril
Campus du Moufia
12h : DJ Set avec DA SKILL | Parvis du Théâtre Canter
Le Jeudi 06 avril l’ESIROI en collaboration avec la D2ER (Direction de l’Entrepreneuriat Etudiant de La Réunion), propose à ses élèves ingénieur.e.s un forum de l’entrepreneuriat. Cette rencontre aura lieu dans l’amphithéâtre de l’ESIROI de 17h45 à 19h15.
Au programme de l’événement
17H45 à 17H50 : Ouverture du forum par François Garde (Directeur de l’ESIROI)
17h50 à 19h15 : 4 temps forts de ce forum
Présentation de la D2ER : Direction de l’Entrepreneuriat Etudiants de La Réunion et son offre de conseils auprès des étudiants par Teddy LIBELLE – Directeur Adjoint D2ER
Présentation de l’association Initiative Réunion : Financement de projet par Cynthia CLAIN – Chef de projet
Témoignages des jeunes ingénieur.e.s entrepreneurs
En présence de Monsieur Jérôme GARDODY, Vice-président du conseil d’administration en charge de la formation et de la vie étudiante, représentant Monsieur Frédéric MIRANVILLE, Président de l’Université de La Réunion, de Monsieur Bertrand PAGES, Président du Tribunal judiciaire de Saint-Pierre et de Madame Caroline CALBO, Procureure de La République, les parties ont officialisé leurs engagements respectifs et notamment :
L’information des étudiants sur les métiers de la justice : participation au Journées métiers de l’Université
La participation des magistrats et fonctionnaires aux formations : des magistrats et fonctionnaires du Tribunal s’engageront sur l’animation de conférences relatives à l’actualité du Tribunal ainsi qu’au sein des différentes préparations aux concours (les formations « Prépa Talents » du service public ,notamment).
Offre de stages : Afin de contribuer à la préparation et à la professionnalisation des étudiants qui souhaitent se présenter aux concours des métiers de la justice, des stages courts (moins de deux mois) seront proposés aux étudiants.
Mentorat : Avec pour objectif de permettre un échange et une découverte professionnelle, dans l’intérêt de l’orientation professionnelle de l’étudiant, le Tribunal Judiciaire de Saint-Pierre pourra proposer un « Mentorat » aux étudiants inscrits à la Faculté de Droit et d’Économie de l’Université de La Réunion en troisième année de licence en droit sur le campus du Tampon.
L’Université de La Réunion, seule université française et européenne de l’océan Indien, a obtenu le label Bienvenue en France en juillet 2019, faisant ainsi partie des vingt-cinq premiers établissements d’enseignement supérieur labellisés sur le territoire national. Depuis, l’établissement n’a cessé d’œuvrer pour l’amélioration de l’accueil des étudiants internationaux en provenance de tous horizons.
Il se voit aujourd’hui récompensé pour les actions déployées depuis 2019, l’agence Campus France venant de lui décerner une labellisation de niveau 2, pour 4 ans.
Ce label distingue les établissements qui offrent une information accessible et de qualité aux étudiants internationaux, des dispositifs d’accueil dédiés, de l’accompagnement dans les enseignements, une vie de campus épanouissante, ainsi que du suivi post diplôme.
Si l’Université de La Réunion accueillait 875 étudiants internationaux au moment où elle a obtenu le label en 2019, elle en accueille aujourd’hui 949, avec une diversification toujours plus grande du nombre de nationalités présentes.
Les nationalités les plus représentées demeurent celles de nos voisins de l’océan Indien (étudiants en provenance des Comores, de Madagascar et de l’île Maurice). Mais l’université a aussi le plaisir de compter sur les bancs de ses amphithéâtres des étudiants d’origine très diverse (Allemands, Éthiopiens, Indiens…) et parfois lointaine (Canadiens, Mexicains…) pour ne citer que quelques-unes des 67 nationalités présentes sur les différents campus cette année.
Trois objectifs pour la période 2020-25
La reconduction de la labellisation et l’octroi d’une nouvelle étoile, qui salue le travail accompli par les équipes administratives et pédagogiques de l’établissement, est de nature à renforcer la visibilité de l’Université de La Réunion à l’étranger et servir sa stratégie d’internationalisation, laquelle poursuit trois objectifs pour la période 2020-25 :
contribuer à ancrer une culture des relations internationales au sein de l’établissement par un accroissement de la mobilité ;
renforcer le positionnement de l’Université de La Réunion dans la zone indianocéanique
et participer à la construction d’écosystèmes universitaires interconnectés à l’échelle européenne.
Dans le cadre de l’exposition et à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, la Direction des relations internationales propose une rencontre-échange :
« Une réfugiée sri-lankaise et sa fille viennent témoigner »
La Direction des Relations Internationales et les bibliothèques de l’Université de La Réunion, ont le plaisir de vous proposer l’exposition :
« Commun voyage » Un témoignage photographique de Clémence Leconte Du 8 mars au 22 avril 2023 BU Saint-Denis Droit-Lettres (1er étage) – Campus du Moufia
Clémence Leconte, diplômée de l’IAE Caen Normandie, a réalisé les portraits de demandeurs d’asile faisant étape au Centre d’accueil et d’examen des situations 2ChosesLune sur la presqu’île de Caen. De ces portraits se dégagent les émotions ressenties par des êtres humains au parcours migratoire souvent tourmenté. L’exposition « Commun voyage » est le fruit de ces rencontres.
L’objectif de Clémence est de souligner le parcours de l’homme photographié, à travers son prénom et son nom, sa nationalité ainsi que les pays qu’il a traversés – à pied. Elle souhaite accentuer la durée du parcours migratoire des migrants, en détaillant l’ensemble des pays traversés, afin de réveiller les consciences et de témoigner des traumatismes s’accolant aux raisons pour lesquelles ces personnes n’ont d’autres choix que de quitter leur pays natal.
Finalement, son idée est simple : présenter les migrants comme des humains et non comme des chiffres.
Le mot de Clémence Leconte : J’aime associer la photographie à mon travail pour plusieurs raisons. D’une part, elle provoque une rencontre, des échanges. Elle vient également considérer la personne photographiée et je trouve qu’avec cette population de petites attentions peuvent toucher, revaloriser ou encore réconforter. Et puis aussi bien sur parce qu’à travers le portrait il y a une histoire, un vécu, des expériences qui peuvent parfois se lire à travers des émotions, des traits du visage, des positions. Une photographie dit beaucoup de chose et chacun est libre de se faire sa propre interprétation. Au sujet de mon parcours, actuellement j’accompagne des personnes demandeuses d’asile sur le département de Mayotte. J’étais curieuse de découvrir les différences existantes entre l’accompagnement en métropole et sur ce département. Et à présent, j’ai l’envie et l’espoir de réaliser une seconde exposition avec des nouveaux portraits, de nouveaux parcours et d’autres histoires et quotidien mahorais à éclairer.
